Ce qu'il faut faire en Juin
Travaux au jardin Par Sébastien Jacquot
Voici juin où les fleurs de printemps nous offrent leur splendeur tant par leur beauté haut en couleur et en forme que par leur parfum envoûtant. Elles puisent leur épanouissement dans nos journées ensoleillées, que tout comme elles, nous apprécions particulièrement. Les arbres fruitiers nous laissent envisager les futures récoltes qui nous font déjà saliver à l'idée de la douceur sucrée qui sait dompter nos papilles.
Au potager
Qu'y a-t-il de plus agréable que de pouvoir se rafraîchir pendant l'été avec des légumes de saison d'une grande fraîcheur ?
Peu de chose sans doute. Ne vous privez pas de ce plaisir à venir, semez sans attendre concombres, cornichons et chicorées tendis que vous placerez directement en terre melons, aubergines et courgettes. Semez ce mois-ci, tout comme le mois dernier, un ou deux rangs d'haricots verts ; vous permettrez ainsi d'étendre votre période de récolte. Ne relâchez pas vos efforts de binage, les mauvaises herbes aiment se réchauffement du sol pour s'installer au jardin, et n'oubliez pas : un binage vaut deux arrosages ! Ne mettez pas pour autant cet indispensable de coté ; car par un arrosage de la formation des fleurs à la récolte des légumes, vous obtiendrez une récolte généreuse, tendre et savoureuse.
Au verger
Ne vous y trompez pas, ce ne n'est pas la quantité de fruits sur une branche qui vous donnera une forte récolte… bien au contraire. Laissez donc votre peine de coté et pratiquez un éclaircissage qui consiste à ne laisser que deux à trois fruits par lots sur vos pommiers, poiriers, pêcher et autres fruitiers. Traquez les tiges trop hardies à se développer et raccourcissez-les pour que la sève alimente d'avantage les fruits que les branches, qui n'en seront que plus beaux.
Les arbres, arbustes et haies
C'est en juin que la plupart des parasites attaquent nos arbres, n'hésitez pas à utiliser des produits adaptés pour lutter contre ce désagrément. Juin se révèle être
une période adaptée au bouturage de certains arbustes à fleurs comme l'hortensia ou le rosier… faites vous plaisir et… essayez ! Taillez les arbres ayant terminés leur floraison, vous leur redonnerez vitalité et meilleure allure.
Au jardin d’ornement
Vos bulbes de printemps vous ont offert de magnifiques touffes feuillues et fleuries ; le temps est venu pour elles de patienter jusqu'à l'année prochaine. Procédez à la suppression des feuillages disgracieux et supprimez les fleurs fanées des autres plantes. Leur entretien favorise leur fleurissement et leur redonne ardeur à se développer. En juin semez cosmos, myosotis et soucis, tendis que vous pourrez mettre en terre vos bulbes d'automne tel les dahlias ou crocus de saison.
Plantes d'intérieur et de balcon
Le généreux soleil de juin sait certes donner belle humeur à nos potées mais il les assèche malheureusement considérablement ; et d'autant plus vite lorsque se promène un petit vent chaud. N'oubliez pas d'arroser vos plantes lorsque celles-ci le demandent sans attendre qu'elles vous le supplient. L'ardeur des jeunes pousses fait que vos plantes ont tendance à se développer en longueurs et à perdre de leur forme, permettez-leur de se ramifier et de former ainsi des pots bien garnis ; pour cela, procédez au sectionnement des tiges. La floraison n'en sera que plus étendue et plus belle ! Faite prendre l'air à vos plantes d'intérieur, en juin le temps si montre favorable, mais ne les exposez pas un soleil direct ; une petite place à l'ombre leur sera de premier choix.
Un feuillage unique
incontournable pour
les massifs mi-ombre !
Descriptif
Cet hosta "Wide Brim" possède un feuillage caduc cordiforme (en forme de coeur), légèrement en coupe et fortement plissé, de couleur vert sombre et irrégulièrement mais largement marginé de crème, virant au blanc. Il sagit d'une plante vivace de 50 cm de large pour 1 m de haut lors de sa floraison et rustique au moins jusqu'à - 20° C. Ses fleurs s'épanouissent de juillet à août sur des hampes de 55 cm. Elles sont en forme d'entonnoir et d'une couleur lavande pâle. Nous vous conseillons de l'installer à mi-ombre ou à l'ombre dans un sol ordinaire et frais.
Culture
Supporte mal la sécheresse. Nous vous conseillons donc d'étaler un paillis au printemps pour conserver l'humidité. Plante à protéger des vents froids et secs.
Maladies et ravageurs
Particulièrement sujet aux attaques d'escargots.
Emploi
Peut être utilisé en couvre-sol sous des arbres caducs à système racinaire profond, en massif ou en bordure.
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Cet hosta à tous les avantages
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Les plantes succulentes et les cactus attirent par l’originalité de leur port et par l’exotisme qu’ils représentent. L'extravagance de leurs formes fascine et nous sommes souvent tentés d'en acquérir ; mais les connaît-on vraiment et comment les cultiver ?
Tentons d’y voir plus clair...
Qu’est-ce qu’une plante succulente ?
Les succulentes sont des plantes xérophiles, c'est-à-dire qu’au court de leur évolution, elles ont su s’adapter aux conditions extrêmes des zones sèches ou désertiques de leur milieu naturel.
Pour cela, elles ont développé un système de stockage d’eau qui leur permet de subsister dans ces milieux hostiles. Les plantes succulentes regroupent plusieurs familles dont les fameux cactus.
Des conditions de culture bien spéciales
Chaleur et sécheresse
Les plantes succulentes aiment la chaleur et le soleil ; elles détestent avoir les racines baignant dans l’humidité.
Les espèces étant très nombreuses, il est difficile d’évoquer leur rusticité en globalité. Certaines supporteront des températures inférieures à 0° sans souci et auront même besoin d’une période de repos au frais pour fleurir, alors que d’autres auront du mal à survivre à des températures inférieures à 10 °.
Une chose est pourtant sûre : dès l’automne, toutes ces plantes doivent être maintenues au sec, et ce, jusqu’au retour des périodes sans gelées. Ceci leur permettra de mieux supporter des températures hivernales froides et évitera de voir la plante périr par pourrissement des racines et du collet. Sachez qu’une plante succulente résistera toujours mieux à un manque d’eau, même sur plusieurs mois, qu’à un excès d’arrosage toujours néfaste.
Un sol bien drainé
Le substrat dans lequel vous installerez ces végétaux doit être très drainant. Choisissez toujours des pots en argile permettant une meilleure aération des racines et placez dans le fond une couche de gravier ou de pouzzolane. Cette couche doit être équivalente à environ 20% de l'épaisseur du substrat.
Constituez un mélange composé d’une part de terreau, une part de terre de jardin et une part de sable de rivière de granulométrie moyenne. Pour les cactus épiphytes, la part de terreau devra être doublée. Une couche de sable ou de petits graviers pourra être installée en surface pour éviter la pourriture du collet.
Une exposition lumineuse
Dans la plupart des régions, les plantes grasses seront cultivées en serre ou à l’intérieur près d’une fenêtre située au sud. Attention cependant, car les rayons brûlants du soleil de midi sous l’effet de loupe de la vitre pourrait les brûler irrémédiablement.
En zone méditerranéenne, certaines d’entre elles se sont naturalisées (oponces, aloès, agaves, aéoniums...) et peuvent sans problème être plantées au jardin dans un sol léger et bien drainé puis exposé au plein soleil. D'ailleurs, vous pourrez les sortir au jardin dès que les gelées ne sont plus à craindre. Il faudra ensuite les hiverner au sec et hors gel.
Des arrosages modérés
Vous voulez réussir à garder vos plantes succulentes longtemps, alors oubliez-les ! En effet, comme nous l’avons vu plus haut, un arrosage excessif leur est toujours fatal. Stoppez tous les arrosages dès l'automne, excepté en serre chauffée où vous les arroserez au premier signe de flétrissement.
Vous ne reprendrez les arrosages que courant avril, parcimonieusement, pour ensuite les arroser copieusement une fois par semaine durant l’été. Un peu d’engrais "spécial cactées" peut être ajouté à l’eau une fois par mois.
Rempotage
Pour les gros sujets, un rempotage tous les trois ans suffira amplement ; cependant, un surfaçage annuel peut être envisagé.
Pour les sujets plus petits, rempotez au printemps dans un pot d’une taille supérieure et n’arrosez que deux semaines après pour éviter le pourrissement de la plante.
Multiplication
Certaines plantes grasses se multiplient aisément par bouturage de feuilles (crassulas, écheverias…) ou par division des rejets (agaves, aloès…), d’autres comme les cactus globulaires nécessitent un semis sur couche chaude plus difficile à réussir.
Profusion de fleurs, cascade de couleurs, le bougainvillier est une réelle invitation au voyage. 2011, année du bicentenaire de la mort de Louis Antoine de Bougainville (1729-1811), explorateur qui donna son nom à la plante. Ses origines lointaines et sa découverte nous transportent à la découverte du monde.
Origine
Amateur de langues anciennes et officier de l’armée, Louis-Antoine de Bougainville fut le premier Français à pratiquer le "tour du monde". Mandaté par le roi Louis XV, il quitte le port de Nantes en 1766, à bord de la frégate la Boudeuse, pour un voyage autour du monde qui durera 3 ans.
Philibert Commerson, médecin naturaliste du voyage réalise alors ses premières explorations botaniques. Arrivé à Rio de Janeiro, il découvre avec éblouissement un arbrisseau à la floraison opulente. Il le nommera Bougainvillea en l’honneur du chef de l’expédition et le ramènera en France. Deux siècles plus tard, l’héritage de ces explorateurs est toujours vivant.
Une plante éblouissante répandue dans le monde entier
Souvenir de voyage, saveurs d’exotisme, le bougainvillier nous fait toujours voyager. Il appartient à la famille des Nyctaginacées qui regroupe des espèces caractérisées par des fleurs sans pétales groupées à plusieurs dans un même involucre de bractées. En observant les ‘fleurs’ de bougainvillée, on distingue
effectivement, non pas des pétales, mais bien des bractées. Les fleurs sont en réalité au centre des bractées, de forme tubulaire, couleur ivoire.
La majorité des espèces sont originaires d’Amérique australe tropicale. B. Spectabilis fut la première variété introduite en horticulture et fut cultivée avec succès en serre, à la fois en Europe et en Grande-Bretagne dans les années 1800. Si le genre regroupe 14 espèces toutes originaires d’Amérique australe tropicale, les deux premières et principales espèces importées en Europe ont été Bougainvillea spectabilis (feuilles légèrement poilues et en verticille, fleurit en réaction à une période plus fraîche et sèche) et B. glabra (feuilles sans poils, alternes, fleurit continuellement sous les tropiques). Ensuite, les pépinières françaises et britanniques spécialisées ont fourni des spécimens en Australie, Amérique et dans les colonies, puis en Afrique et Nouvelle Zélande, si bien que l’on retrouve aujourd’hui, le bougainvillier dans des zones climatiques douces des cinq continents. Le nombre de variétés est estimé à plus de 300 à travers le monde. Mais il est difficile d’estimer ce nombre car des mutations naturelles se produisent régulièrement chez le genre Bougainvillea. Ceci a conduit à de multiples noms pour un même cultivar et à la confusion sur leurs origines.
Les noms évoquent des destinations lointaines : Bougainvillea ‘Formosa’, ‘Violet de la Réunion’, ‘Bengale’, ‘Vérone’, ou des hommages personnels. Mais qui étaient donc Barbara Karst, ‘Elisabeth Angus’ ou ‘San Diego’? L‘Histoire n’a pas gardé la trace de ces belles inconnues. Apprécions simplement leur beauté et la diversité qui s’offre à nous comme autant de bijoux pour parer nos jardins et terrasses de fleurons éblouissants.
Développement
Plante grimpante sarmenteuse, plus ou moins épineuse. Peut atteindre jusqu’à 4 m de haut.
Floraison
En intérieur, selon les variétés, la floraison peut s’étaler de février à novembre.
En extérieur, la floraison apparaît avec l’augmentation des températures jusqu’à l’automne.
Feuillage
Glabre ou duveteuse, généralement oblongue vert clair à vert foncé.
Culture
En pot ou en pleine terre, grimpant sur une palissade, un tipi, un arceau.
Exposition
Plein soleil.
Rusticité
La majorité des variétés sont gélives, les B. sanderiana peuvent résister jusqu’à - 2° C
B. specto-glabra ‘Violet de Mèze’, sera la plus rustique, elle résiste jusqu’à - 8° C.
Sol
Terre drainante, sol aéré au PH neutre. Préférez les tourbes blondes.
Arrosage
Régulier pendant la période de croissance, attendre que le sol soit sec entre deux arrosages. Diminuer la fréquence en hiver.
Fertilisation
Régulière lors de la croissance de la plante.
Taille
Une taille légère à la sortie de l’hiver est possible. Il est préférable de recourber les lianes, elles se ramifieront naturellement.
Astuces
Pourquoi ne pas planter ensemble deux variétés différentes, leurs branches et leurs floraisons mélangées seront du plus bel effet.
L’eau n’est pas une ressource inépuisable. L’économie d’eau devrait être une préoccupation du jardinier, car il existe de nombreuses façons d'y arriver. Le jardinier de plus, ne devrait pas par les façons culturales qu’il emploie, polluer la ressource en eau. Il faudra donc proscrire tous les engrais chimiques (user modérément des engrais azotés même biologiques) et tous les pesticides
non biologiques. L’eau est un bien commun, même si vous prélevez l’eau directement dans la nappe phréatique ou dans une rivière, faites-en une consommation raisonnée.
Voici les quelques points incontournables que vous devez prendre en compte pour gérer l’arrosage du jardin
Le sol
Par sa structure, le sol retient plus ou moins l’eau. L’eau d’arrosage en terre argileuse sera presque toute disponible pour les plantes car cette terre à fort pouvoir de rétention d’eau.
Le sol sableux, lui, ne retiendra que faiblement l’eau. Il sera donc important d’améliorer la structure du sol si ce dernier n'est pas adapté.
- Une terre non travaillée et battue par les pluies et l'arrosage par asperseur, craquelle sous l'effet du soleil et du vent.
- Les terres caillouteuses sont séchantes, les cailloux accumulant la chaleur du jour et la restituant la nuit.
- Travaillez souvent votre terre, un binage vaut deux arrosages.
Les conditions météorologiques
Le temps ensoleillé favorisera l’évapotranspiration du sol. Vous pourrez corriger ce phénomène par des binages fréquents (n’oubliez pas ce vieux dicton : "un binage vaut deux arrosages" ou mieux encore, par un paillage du sol de qualité. La transpiration des plantes, phénomène bien naturel mais que vous pourrez corriger en n'apportant pas trop d’azote aux plantes.
Le temps pluvieux est évidemment idéal mais encore faut-il que l’eau pénètre dans le sol. Là encore ce sont les façons culturales (comme le binage) qui amélioreront la pénétration de l’eau dans le sol. Quand il pleut en excès, un sol raisonnablement drainant évacuera l’eau, ou alors pour les potagers, cultivez en planches surélevées.
Le vent aussi à une influence sur le besoin des plantes en eau, il est souvent desséchant. Quand vous faites votre plan de jardin ou de potager, prévoyez une haie bocagère brise-vent.
- La meilleure solution pour éviter une évaporation excessive de l'eau, c'est le paillage de la terre.
Les végétaux
Au jardin biologique, il faut attacher une attention toute particulière. Dans une région donnée, on ne peut pas tout cultiver. Le jardinier devra donc choisir des plantes adaptées au climat tempéré humide ou méditerranéen séchant. Pour une même plante, choisissez les variétés les plus résistantes à la sécheresse.
Quand et comment arroser au jardin
Il ne faut jamais attendre les premiers symptômes de dessèchement des plantes (sauf le gazon et les plantes à fleurs) car le stress hydrique pourrait leur être fatal.
Lors des périodes ensoleillées prolongées.
Avant un apport d’engrais en période sèche.
La meilleur période de la journée pour arroser le jardin d’agrément ou le potager : c’est le soir avant la tombée de la nuit, l’évaporation sera beaucoup plus faible.
Au jardin d’agrément lorsque vous composez vos massifs, groupez des plantes ayant des besoins similaires en eau.
Arrosez toujours modérément après vos plantations pour forcer la plante à développer son système racinaire pour chercher l’eau plus profondément. Avec cette pratique, vos plantes seront beaucoup plus résistantes à la sécheresse.
La culture biologique et raisonnée au jardin doit proscrire l’arrosage par asperseur et micro-asperseur. Ils sont beaucoup trop voraces en eau. Ils sont en plus difficiles à gérer, car il est pratiquement presque impossible d’amener l’eau au plus près de la plante sans gaspillage !
Pour les petites surfaces, l’arrosoir sera idéal pour bien cibler l’arrosage.
Si au départ, on décide de ne pas arroser la pelouse (il existe des variétés de graminées résistantes à la sécheresse), le goutte-à-goutte sera la méthode à privilégier.
Le goutte-à-goutte
Il distribue l’eau directement au pied des plantes sans effet de ruissellement et de battage de la terre.
Vous pouvez avec se système faire un arrosage intégré au jardin d’agrément avec programmateur. !!! Voir en page suivante pour plus d'info sur le goutte à goutte
Récupérer l’eau de pluie
Une des préoccupations du jardinier est d’avoir à sa disposition de l’eau d’arrosage pour le jardin pendant les périodes de sécheresse et à moindre coût.
Pour cela, il suffit de récupérer l’eau de pluie qui s’écoule de votre toiture de maison. Il existe des tas de citernes enterrées ou non dans le commerce. Mais si vous avez un jardin moyen (si vous avez appliqué tous les conseils ci-dessus) une ou deux vielles baignoires suffiront. Vous les habillerez avec des plantes grimpantes par exemple pour les cacher à la vue.
Attention ! si vos réserves d’eau sont des bidons ou vielles baignoires, nettoyez-les tous les ans et recouvrez-les d’un voile (par exemple, un voile d'hivernage) pour empêcher les larves de moustiques envahir votre réserve d’arrosage.
Arrosage
goutte-à-goutte IRISO Par SARL Atout-Loisir
- Prix spécial du Jury
printemps 2011 à Courson ! - Médaillé d'or
au concours Lépine, en 2001 !
Epargnez-vous la corvée d'arrosage et partez en vacances l'esprit tranquille en choisissant le système de goutte-à-goutte Iriso...
Voici un aperçu de ce système d’arrosage écologique et économique !
Kit jardin :
massifs et potagers
pour l’arrosage de la serre, de la véranda, d’un massif ou de votre potager.
Son intérêt réside dans l'absence de raccordement aux réseaux d'eau et d'électricité. Ici, nul besoin de point d'alimentation, nul besoin de programmateur d’arrosage, idéal pour une parcelle éloignée de la maison ou un massif en fond de jardin.
Le principe est simple, vous disposez de goutteurs, d’une bonne longueur de tuyau souple et des raccords que vous branchez sur votre réservoir. Il peut s’agir d’un récupérateur d’eau de pluie, mais vous pouvez aussi utiliser par exemple une poubelle plastique qui fera très bien l'affaire.
Vous y pratiquez un petit trou à la perceuse, puis y enfoncez l'embout fourni avec votre kit goutte à goutte.
Il ne vous reste plus alors qu'à faire courir votre réseau entre les plants, à raison d'un goutteur tous les 30 à 35 cm qui correspond au diamètre de la zone irriguée.
Kit jardinière :
idéal pour plusieurs pots
Mieux adapté aux jardinières ou aux balcons fleuris, ce kit réunit un pied d'emboîtement, 1 m de tuyau souple, plusieurs goutteurs et des "tés" de jonction.
Vous pouvez sur cette base composer un petit réseau d'arrosage, soit en ligne pour irriguer une jardinière, soit en étoile pour arroser plusieurs pots avec la même bouteille.
Si vous jugez la bouteille disgracieuse, rien ne vous oblige à la planter dans un pot fleuri : elle peut parfaitement être installée dans un seau placé en arrière-plan et rempli de terre ou de sable.
Des baignades tout l’été,
des fleurs tout l’hiver Par Martial Iratorza
Rien n’est plus agréable, les belles journées d’été que de pouvoir, pour les enfants et même les adultes, se baigner dans une piscine chez soi. Mais voilà, tout le monde n’a pas la place ou les moyens d’inclure dans son jardin une piscine enterrée.
Une solution s’offre à vous, économique et ne prenant que peu de place : la piscine gonflable. Souvent de couleur bleue et circulaire, il est difficile de l’intégrer à l’espace environnant.
De plus, l’hiver lorsqu’elle ne sert plus et qu’elle est démontée, elle laisse derrière elle un cercle de gazon mort et triste au regard.
La règle principale tout en gardant votre piscine sous surveillance est de la positionner hors de l’axe médian du jardin.
En adoptant la marche à suivre, maintenant vous pourrez comme l’indique notre titre, vous baigner l’été et profitez de fleurs en hiver et au printemps.
Préparation du sol recevant la piscine
Tracez avec un cordeau sur le gazon un cercle correspondant à l’emprise de la piscine avec un trait de chaux.
Enlevez le gazon sur toute la surface.
Apportez une bonne couche de terreau fin
(il servira pour les futures plantations) et exempt de morceaux de bois non décomposés.
Mélangez le terreau à la terre, soit à la motobineuse ou à la main. Nivelez parfaitement votre sol pour éliminer les racines et les pierrailles (attention, le sol fini doit se trouver au-dessus du niveau du gazon).
Etendez sur toute la surface un géotextile. Voilà, votre sol est prêt pour recevoir votre piscine.
Préparation des abords
Maintenant vous allez intégrer la piscine à l’espace.
Leur couleur étant bleue, il faudra absolument employer des couleurs allant du bleu foncé ou violet au bleu pâle. Il faut absolument éviter les contrastes de couleurs marqués car ceux-ci attirent le regard. Le vert pourra être utilisé car il donne une impression de distance. Pour adoucir l’ensemble, l’emploi de feuillage grisé comme celui de la lavande ou du perowskia sera le bienvenu.
L’eau de la piscine étant fortement chlorée, souvent il faudra éloigner les plantations du bord.
Le fond de votre composition sera obtenu par la plantation de bambou indocalamus tesselatus ou de l’arundo donax pour son côté plus ébouriffé et coloré.
Trois lignes partant de la piscine seront obtenues par la plantation d’agapanthes, de lavandes papillon ou officinales, de perowskia. Entre ces lignes, deux surfaces (le nombre variera selon la taille de la piscine) en petits galets plats seront aménagées en forme de plage (celles-ci évitent le passage direct de la pelouse à la piscine).
Pour une petite piscine de 2,50 m de diamètre, pour une piscine plus grande le principe reste le même, seul le nombre des végétaux change.
Préparation de l’espace pour l’hiver
La mauvaise saison venue en suivant les indications de votre fournisseur, entreposez votre piscine à l’abri.
Pliez les morceaux de géotextile, ils vous serviront l’année prochaine.
Votre sol est à nu et rappelez-vous que nous y avons apporté du terreau. Il vous suffit maintenant de le décompacter avec un solide croc.
Le massif est prêt à recevoir bisannuelles et bulbes de printemps. Tous les ans, pensez à rajouter un peu de terreau.
Les mauvais jours venus, vous pourrez admirer votre massif de fleurs tout en vous rappelant les cris de joie des enfants s’ébattant dans la piscine.
Faites réaménager votre jardin par un professionnel sur Internet ! Par Martial IRASTORZA
Un coin de votre jardin s’est détérioré au fil du temps,
ou une nouvelle construction l’a endommagé,
ou tout simplement il ne vous plait plus !
Peut-être même n'avez-vous pas encore un coin de jardin... mais vous en rêvez !
Nous pouvons intervenir pour vous aider dans la création ou la reconstitution de cet espace. Vous aurez chez vous un petit coin de Paradis !
Nous ferons de votre jardin un véritable lieu de repos
dont l'architecture et les plantations
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Le citronnier (Citrus Limon) fait partie de la grande famille des agrumes. Il serait originaire de l'Inde et on retrouve sa trace en Europe dès le deuxième siècle après J.C.
De nos jours, il est cultivé sur tout le pourtour méditerranéen et les zones subtropicales du monde.
Il nécessite un sol bien drainé et de longues heures d'ensoleillement dans un lieu abrité des vents dominants pour croître de façon optimale. Ses fruits se récoltent au cœur de l'hiver ce qui coïncide parfaitement aux besoins en vitamine C de notre organisme pour lutter contre les affections hivernales. La nature est bien faite !
Un citronnier
dans mon jardin
Le citronnier a besoin de chaleur et ne pourra être installé en pleine terre que dans la zone dite "de l'oranger". Ailleurs, vous pourrez en profiter dans un grand pot sur la terrasse que vous hivernerez dès les premiers frimas dans une véranda ou une serre peu chauffée.
Les bienfaits
du citron sur la santé
Le citron fait partie des remèdes naturels majeurs de la médecine traditionnelle. Bien que courant, ses propriétés sont nombreuses et il peut aussi bien être consommé de façon préventive que curative.
Cet agrume est un concentré de vitamines : la plus connue étant la vitamine C, mais il contient aussi de la vitamine A, B1 et B2.
Le citron s'avère être le fruit miraculeux qui sauva bon nombre de marins du scorbut, maladie qui décimait des équipages entiers au cours du XVIIIe siècle.
En hiver, la vitamine C aide à lutter contre les rhumes et autres refroidissements.
Utilisé en gargarisme, le citron calme les maux de gorge. C'est aussi un excellent remède contre la grippe, qui sera associé à une gousse d’ail écrasée pour ses propriétés antibiotiques et à une pincée de cannelle pour son effet antiviral.
Sa forte teneur en flavonoïdes aux propriétés antioxydantes améliore encore la fonction de la vitamine C et a des effets bénéfiques sur les artères, le système immunitaire et le système nerveux. Ces mêmes flavonoïdes renforcent la paroi interne des vaisseaux sanguins, permettent de diminuer de façon significative le gonflement des varices et sont efficaces pour résorber les hématomes.
Ses propriétés antiseptiques et dépuratives reconnues aident à détoxifier le foie. Une cure, facile à mettre en place, consiste à boire le jus fraîchement pressé d'un citron (si possible bio) à jeun tous les matins. Cela vous permettra de retrouver une meilleure forme générale.
Le jus de citron viendra également en aide aux personnes sujettes aux calculs rénaux, car l'acide citrique réduit les sécrétions de calcium et prévient ainsi la formation des calculs.
Plus étonnant : le citron est aussi très efficace en bain de bouche contre les aphtes et les gingivites.
Vous pouvez aussi l'utiliser en usage externe en traitement des piqûres d'insectes, des engelures non ouvertes et même des coups de soleil ! Suite page suivante...
Le citron :
un produit cosmétique
pour toute la famille
Pour lutter contre une peau grasse, un masque à l'argile agrémenté de 2 gouttes d'huile essentielle de citron fera des miracles en régulant l'excès de production des glandes sébacées.
Les adolescents se réjouiront de ses propriétés antiseptiques sur les boutons d'acné, alors que les mamies profiteront de son action contre les tâches de vieillesse.
Les plus petits, contaminés par la vague de poux annuelle, seront soignés avec une recette "maison" à base d'huiles essentielles : dans quatre cuillères à soupe d'huile végétale, mélangez 20 gouttes d'arbre à thé, 15 gouttes de romarin et de lavande et 20 gouttes de citron. Appliquez cette préparation et massez le cuir chevelu avant de recouvrir le tout d'un bonnet de douche pendant 2 heures. Lavez ensuite les cheveux et passez le peigne à poux.
Toujours dans le domaine capillaire, le jus de citron appliqué après rinçage en fin de shampoing donne de la brillance à la chevelure. Il est aussi préconisé en application directe sur le cuir chevelu après lavage et séchage pour lutter contre les cheveux trop gras.
Pour faire passer l’irritation et empêcher les boutons de se former après une épilation, il suffit d'appliquer un glaçon contenant du jus de citron sur la partie concernée. Cela risque de piquer un peu mais c'est très efficace !
Pour avoir des ongles très blancs et moins cassants, trempez-les dans une solution d'eau oxygénée et de jus de citron pendant 3 minutes : résultat garanti !
Les personnes allergiques aux déodorants du commerce pourront quant à elles, utiliser le jus de citron en remplacement.
Trucs et astuces
autour du citron
Le jus de citron associé au bicarbonate de soude et au vinaigre blanc, remplacera de façon avantageuse tous les produits ménagers agressifs pour la peau et l'environnement. De même, n'hésitez pas à utiliser le jus de citron comme anticalcaire ou pour nettoyer vos éviers en inox et votre robinetterie.
Pour parfumer vos armoires, conservez les zestes de citron et attachez-les aux cintres où vous aurez suspendu un linge parfaitement blanchi par une eau de rinçage fortement dosée en jus de citron et séché en plein soleil pour accentué son action.
Le citron est aussi très utile pour lutter contre les odeurs : passez toujours un demi citron sur votre planche à découper en bois avant de la laver éliminera les odeurs. Dans le réfrigérateur, quelques rondelles de citron dans une soucoupe serviront de désodorisant naturel.
Au jardin, il sera utile pour corriger une eau trop calcaire : laissez reposer un arrosoir d'eau et ajoutez-y un demi jus de citron pour arroser les plantes calcifuges.
L'odeur du citron repousse les fourmis : installez-en quelques rondelles sur leur passage, elles changeront de chemin.
Enfin, pour dresser le chien qui aboie trop souvent, un truc infaillible : dites "Non" fermement tout en lui mettant avec délicatesse quelques gouttes de citron sur la langue, effet dissuasif garanti !
Consommer du citron
Généralement, on utilise le jus de citron que l'on consomme en boissons (limonade, thé ...) ou en accompagnement de plats divers (poissons, avocats, poulet ...). Cependant, bien des principes actifs sont logés dans la peau et la membrane blanche de ce fruit que vous pouvez déguster entier s'il n'est pas traité et si vous supportez son acidité.
Le citron est aussi délicieux accommodé en desserts : tartes, madeleines, sorbets, mousses, crèmes, citron givré. Votre gourmandise sera comblée !
Prairie fleurie
(vraie ou fausse) Par Marie-Noëlle
de chez PlacedesJardins.com
Une prairie fleurie c'est quoi ?
Une prairie avec des fleurs !
Et ça ne se trouve pas qu'en boîte de graines, la preuve ...
Il y a plusieurs combinaisons gagnantes, cela dépend de vos goûts et de votre jardin.
La plus classique
La plus classique, celle qui sort de sa boîte (de graines).
Facile, idéale pour une maison de vacances, mais vous n'avez plus rien à partir de fin septembre !
La plus durable
La plus durable: celle de mon amie Agathe, à base de graminées et d'euphorbes.
C'est la prairie des 4 saisons, superbe dès le printemps avec les euphorbes, puis en été avec les marguerites, et enfin en automne avec les graminées; en hiver le feuillage des graminées et des euphorbes assure un décor permanent. A base de vivaces, l'an prochain elle reviendra sans semis
La plus facile
La plus facile: les cosmos.
Vous semez un paquet de graines de cosmos en mélange dans votre jardin, les fleurs se mélangeront à vos autres plantes, ici des soucis et quelques coquelicots.
La plus exigeante
La plus exigeante: la bleue à dalhia blanc.
Vraiment trop belle, elle mélange des dalhias blancs à des sauges et des verveines de Buenos Aires, le tout agrémenté d'achillées et de fenouil bronze. Superbe, mais il faut gérer les dalhias, donc une mise en place après les dernières gelées.
L'éclaircissage manuel
des fruitiers Par Isabelle Cabrit
Au mois de juin, les fruitiers se couvrent de fruits qui ne demandent qu'à mûrir. Pourtant, il se peut que vous deviez en sacrifier une partie pour pouvoir bénéficier d'une belle récolte cet été ou cet automne. Cela s'appelle l'éclaircissage.
En quoi consiste l'éclaircissage ?
L'éclaircissage est une opération qui se pratique sur certains arbres fruitiers, généralement au cours du mois de juin. Cela consiste à supprimer un certain nombre de fruits présents sur l'arbre lorsqu'ils sont encore de petite taille.
Mais pourquoi limiter le nombre de fruits ?
L'éclaircissage se pratique généralement sur les arbres dont la charge en fruits est jugée excessive. Il se crée alors une compétition naturelle entre les fruits qui se développent, l'arbre ne pouvant pas toujours subvenir aux besoins de tous. De ce fait, certains fruits vont tomber d'eux-mêmes. Mais cette chute naturelle (chute physiologique) n'est pas toujours suffisante. Il faut alors lui prêter main-forte.
D'autres raisons poussent les propriétaires de fruitiers à éclaircir leurs arbres :
- obtenir des fruits plus volumineux, grâce à l'espace rendu vacant ;
- limiter le développement des maladies en aérant les bouquets de fruits ;
- limiter le risque de branches cassées, en allégeant le poids supporté ;
- réduire le phénomène d'alternance de certaines variétés, en limitant le nombre de fruits les années de forte production.
L'alternance : certaines espèces ou certaines variétés produisent beaucoup de fruits une première année, ce qui se traduit par l'absence de récolte ou une récolte très allégée l'année suivante, l'arbre s'étant épuisé. Certains pruniers ou bien encore les abricotiers sont sujets à l'alternance.
Quand pratiquer l'éclaircissage ?
Pour être efficace, l'éclaircissage se pratique en deux temps. La première intervention qui permet notamment de réduire le phénomène d'alternance doit-être réalisée assez tôt, lorsque les fruits atteignent une taille comprise entre 10 et 15 mm. La chute naturelle des fruits se termine, le jardinier peut donc intervenir pour la compléter. Supprimez en premier lieu les fruits abîmés, trop chétifs ou trop serrés. Une deuxième intervention peut être alors faite au stade de 20 ou 30 mm, cette dernière favorisant le grossissement des fruits.
Comment procéder ?
L'éclaircissage se pratique à l'aide d'un sécateur, en sectionnant le pédoncule.
- Le poirier :
L'éclaircissage se pratique sur certaines variétés très prolifiques (Louise-Bonne d'Avranches ou Duchesse d'Angoulême). Après avoir éliminé tous les mauvais fruits (trop petits ou abîmés), laissez une ou deux poires sur chaque bouquet. Si la mise à fruit vous semble excessive, réduisez les bouquets à 1 fruit chacun. Notez que c'est également à cette période que se pratique l'ensachage ; dans ce cas, ne gardez qu'un seul fruit, le plus beau et situé à la périphérie du bouquet, que vous protègerez des insectes et des intempéries en l'entourant d'un sachet de papier kraft.
- Le pêcher :
Pour certaines variétés, trop productives (Valley Sweet), l'éclaircissage est primordial pour obtenir des fruits de bonne taille. Procédez après la chute naturelle des fruits. Préservez les fruits isolés et bien exposés, mais supprimez les fruits doubles et les fruits situés à l'intérieur de l'arbre. Ne conservez que 5 à 6 pêches par rameau.
- Le pommier :
Certaines variétés très fertiles (Delbard Jubilée) ou dont le pédoncule est très court (Court-Pendu gris) demandent à être éclaircies. Ne conservez qu'un ou deux fruits par bouquet. Si vous en conservez deux, choisissez de préférence deux pommes suffisamment écartées l'une de l'autre et si vous n'en conservez qu'une seule, ce sera la plus belle et la plus proche du milieu.
- Le prunier :
L'alternance est un phénomène fréquent chez le prunier. Les années de forte fructification, la diminution du nombre de prunes supportées par l'arbre permet d'en diminuer les effets et de favoriser le mûrissement des fruits restants. Éclaircissez de préférence en début de nouaison (formation des fruits) pour plus d'efficacité, en supprimant les prunes chétives, abîmées ou malades. Cela devrait suffire.
- L'abricotier :
Pour l'abricotier, l'éclaircissage n'est pas aussi nécessaire que sur d'autres espèces telles que le pommier ou le pêcher, mais il permet, lorsque l'arbre est très chargé, de réduire le phénomène d'alternance (très important) et de produire des fruits plus gros. L'opération consiste à obtenir une répartition homogène des fruits sur les branches (environ 8 cm entre chaque fruit) et 1 à 3 fruits par bouquet de mai (rameau de 2 à 5 cm de long portant 5 à 6 boutons floraux).
Les limites de l'éclaircissage
Si généralement l'éclaircissage est effectué sans difficulté sur les arbres de petite taille ou taillés en espalier, l'opération devient plus fastidieuse sur des arbres taillés en demi-tige ou en haute tige. Dans ces conditions, faites confiance à la nature et à sa capacité de se débarrasser des fruits en trop et acceptez d'avoir des années à faible récolte.
En début de saison, le bio-butteur permet de former
des buttes après une préparation du sol (labour, fraisage).
Le Bio Butteur se présente sous la forme de deux disques se montant en lieu et place des fraises de la motobineuse.
Le Bio-Butteur rotatif, contrairement à son ancêtre à socles trainés, ne lisse pas la butte. La terre est projetée aux extrémités vers le haut et forme la butte,
on obtient ainsi un décompactage en creux de sillons et sur les flancs des buttes. La rotation des disques Bio-Butteur aère et ameublit la terre.
Tout au long de la saison , il permet un entretien aisé en désherbant entre les rangs et sur les flancs des buttes, tel le binage manuel.
Le bio-butteur permet non seulement la formation de buttes mais sert avantageusement à effectuer un désherbage aisé sans endommager les légumes et supprime tout traitement chimique entre sillons. Cet outil, par son utilisation simple et rapide, permet des passages réguliers et efficaces de binage.
Des professionnels du monde des jardins et des plantes vous apportent leurs solutions face à vos problèmes ou questionnements, n'hésitez pas à nous contacter pour poser vos questions !
Question : Mon Arbre de Judé meurt petit à petit. Les branches meurtrissent une à une sur plusieurs années de suite. De plus, je constate en les coupant qu'il y a une tache noir sur la coupe, comme si une maladie était dans l'arbre et le rongeait de l'intérieur.
Quelqu'un saurait-il ce que c'est et s'il existe un remède ?
Réponse :
C’est un champignon nommé Verticilium qui est à l’origine de ce phénomène. Il s’installe à l’intérieur des vaisseaux qui conduisent la sève jusqu’aux branches, c’est le cœur noir que vous voyez au centre de la branche. La sève n’étant plus acheminée, la branche meurt. Il est indispensable de supprimer toute branche atteinte, dès l’apparition des symptômes. Si l’arbre est entièrement touché, il faudra l’abattre.
Question : Depuis deux ans, ma vigne ne pousse pas. Il y a les feuilles mais pas de raisin ?
Réponse :
Votre vigne végète car elle a été plantée dans un sol compact, peu ou pas travaillé. Les racines ne peuvent pas aller au-delà de la zone de leur ancien pot. Replantez-la dans un sol bien travaillé et drainé.
Question : Habitant le sud-ouest, je souhaiterais planter un néflier. Peut-on me conseiller sur l'espèce à choisir ?
Réponse :
Le néflier (Mespilus Germanica) est naturellement présent dans le sud-ouest. On utilise son bois longuement et patiemment scarifié dans le pays Basque pour fabriquer les célèbres Makhilas.
Choisissez un néflier sauvage issu de semis, ou bien cultivé. Le néflier sauvage produit généralement de petits fruits, et possède des épines, alors que le néflier cultivé (comme arbre fruitier) produira des fruits plus gros, et sera dépourvu d’épines.
Il ne faut pas le confondre avec le néflier du Japon.
Question : Je désire créer une petite butte d'environ 3 m sur 3 m et mon désir serait de mettre des plantes et des arbustes qui attireront des insectes (papillons, coccinelles, abeilles, etc.).
Que me proposeriez vous, sachant que les hivers peuvent allez jusqu'à - 15° dans ma région ?
Réponse :
Il existe une multitude de végétaux attirant les insectes : arbre à papillons, bruyère, barbe bleue, lavande, leptospermum, origan, bourdaine, romarin, thym, ajonc …
Il existe également des mélanges de graines à semer, et qui sont de véritables paradis pour les insectes !
Pourquoi faire un compost dans un bac ?
- Composter permet de réduire considérablement la quantité de déchets que vous jetez à la poubelle, vous participerez ainsi à la préservation de notre environnement.
- Economique et écologique, il permet de recycler un très grand nombre de déchets, et de créer soi-même un engrais bio de grande qualité qui améliorera la fertilité du sol.
- Contrairement au compost en tas à l’air libre, le bac à compost est un atout pratique. En effet, un bac fermé permet d’éviter que votre compost ne devienne une litière pour les animaux errants mais aussi de le protéger de la pluie, du vent et du soleil. Le temps de dégradation des déchets organiques sera donc plus court. C’est également un atout esthétique, plus particulièrement si vous ne disposez pas d’un endroit discret dans votre jardin ou que vous voulez composter en appartement, sur un balcon par exemple.
Comment dois-je installer mon bac à compost ?
- Le composteur doit être installé à l’extérieur de la maison, idéalement dans le jardin près du potager par exemple, dans un endroit ombragé à l’abri du soleil et des intempéries.
- Posez le bac à même la terre (surtout pas de chape béton). Le contact du compost avec la terre est très important car il permet aux insectes, larves et vers de proliférer et donc de bien l’aérer.
- Si vous avez un bac à compost sans couvercle : mettez une bâche au-dessus afin d’accélérer le processus de fermentation et d’éviter la venue d’animaux (chats, fouines…).
Comment fabriquer un compost de qualité ?
- Mélangez le contenu du composteur régulièrement. Par exemple, à chaque ajout de nouvelle matière, idéalement avec une fourche. Cela permet de bien aérer les déchets organiques et d’éviter les mauvaises odeurs. Un compost bien aéré sera de meilleure qualité.
- Il est très important de vérifier l’humidité à l’intérieur de la boîte à compost. L’idéal est la texture d’une éponge essorée. Si le compost est trop sec, arrosez-le légèrement et brassez-le généreusement. S’il est trop humide, rajoutez des matières sèches.
- Un bon compost est un mélange de plusieurs déchets. Il est important que votre composteur ne contienne pas plus de 25 % du même déchet si vous voulez obtenir un compost de qualité.
- Pour que la décomposition se fasse plus rapidement, il est conseillé de réduire les déchets en petits morceaux.
- Un bac à compost ne dégage pas de mauvaises odeurs. Si tel est le cas, c’est que son contenu n’est pas correctement aéré ou qu’il est trop humide.
- La dégradation complète des déchets prend environ 6 mois. Vous pourrez alors récupérer le compost par le fond du bac. Vous le reconnaîtrez par son aspect noirâtre et grumeleux et à son odeur de terre. On ne reconnaît alors plus les matériaux d’origine.
Astuce n° 1
Vous pouvez utiliser un activateur de compost (ou accélérateur de compost) d’origine naturelle bien sûr, pour que la décomposition des déchets organiques soit plus rapide. L’idéal est de toujours garder un peu de compost pour le mélanger aux nouveaux déchets. Vous pouvez également utiliser orties, pissenlits, valériane et restes de mâche, qui sont d’excellents activateurs naturels de compost.
Astuce n° 2
Prévoyez dans votre cuisine un récipient spécifique dans lequel vous mettrez les déchets destinés au bac à compost (cf. rubrique "Que puis-je mettre dans mon bac à compost ?" LIEN HTML), et que vous viderez régulièrement. Ainsi, plus besoin de faire sans arrêt des allers-retours au jardin !
Que mettre dans un bac à compost ?
Déchets compostables
- Epluchures
- Coquilles d’œuf
- Filtres à café / marc de café
- Restes de nourriture
- Tonte de pelouse / gazon
- Feuilles
- Branches et troncs (diamètre inférieur à 1 cm)
- Cendres
- Papiers
- Mouchoirs
- Sciures
- Cartons
- Journaux
- Sachets de thé
- Couennes de jambon
- Croûtes des fromages
- Fleurs fanées
- Vieux fruits et légumes
Déchets non compostables
- Plastique
- Verre
- Métal
- Agrumes (repoussent les insectes et les vers)
- Plantes malades (risque de contamination du compost)
A éviter pour un bon compost
- Viande et poisson (mauvaises odeurs)
- Noyaux et os (décomposition difficile)
- Branches et troncs d’un diamètre supérieur à 1 cm (décomposition très longue et prend beaucoup de place)
A quoi sert le compost ?
Le compost a de multiples usages
Il peut servir d’engrais. Dans ce cas mettez une poignée de compost sous la surface de la terre, tout autour du pied de la plante afin de bien la nourrir.
- Il peut servir de paillage au printemps. Dans ce cas, mettez le compost directement sur la terre autour des plantes. Il permet de garder les racines au frais et freine l’apparition des mauvaises herbes.
- On peut également mélanger du compost avec de la terre afin de préparer un terreau maison, pour les plantes en pot, les jardinières ou même les paniers suspendus.
- Une utilisation plus originale du compost consiste à fabriquer une infusion de compost, encore appelé thé de compost. Pour cela, mettez un peu de compost dans un vieux morceau de tissu (une vieille taie d’oreiller par exemple) et laissez infuser dans un seau d’eau. Cette eau infusée de compost est très riche et permettra d’arroser les plantes d’intérieur par exemple.
A flanc de coteau, suivant deux grands axes, se succèdent des jardins suspendus d'inspiration italienne sur huit niveaux différents : douves, fontaines, terrasses, chapelle troglodytique, les amateurs d'architecture ne seront pas déçus !
Les passionnés de plantes se réjouiront quant à eux, de découvrir une collection botanique exceptionnelle tout au long de leur visite où biodiversité et apprentissage seront à l'honneur à travers le Potager Conservatoire, le verger et le grand parc classique de 80 hectares qui abrite un tout jeune arboretum et des vignes classées en "AOC Vouvray".
Héritiers d'une longue tradition viticole, la famille de Saint-Venant, propriétaire du domaine, travaille sans relâche à perpétuer cet art de vivre mêlant création nouvelle et Histoire dans une ambiance de charme et un esprit de famille concerné par les soucis écologiques actuels.
Une majestueuse allée de marronniers plantés en demi-lune accueille le visiteur, qui est directement plongé dans l'ambiance historique du lieu : ici les grands espaces sont à l'honneur, trois bâtiments datant de 1650 donnent le ton. Un charmant pont permet de traverser les douves où se love un jardin à part entière ; le mur ombragé abrite une fabuleuse collection d'Hydrangéacées constituée de plusieurs espèces grimpantes et arbustives dont le spectaculaire hortensia aspera portant d'immenses feuilles veloutées et des inflorescences plates très caractéristiques. Côté soleil, les orangers du Mexique, rivalisent de beauté avec le feuillage tricolore du kiwi ornemental et le doux camaïeu de vivaces à dominante bleu et gris.
La terrasse des fontaines florentines apparaît alors égayée de la floraison des pivoines arborescentes centenaires, des glycines et des rosiers. Un parterre resplendissant de plantes annuelles anime encore la scène ponctuée de fontaines figuratives dans le pur style Renaissance italienne.
Là, creusée à même le tuf, la chapelle troglodytique vous ouvre ses portes : vitraux, autel en bois polychrome, statues, constituent un trésor surprenant au milieu de ce domaine.
Encore étourdi par cette découverte, vous pourrez profiter de l'immense parc arboré de charmes et de chênes plus que centenaires pour pique-niquer en famille et goûter à un repos bien mérité sous le doux bruissement de la brise dans les frondaisons des arbres.
Les plus curieux pourront y effectuer une promenade digestive mais néanmoins instructive dans le tout récent arboretum.
La visite reprendra alors sur la haute terrasse d'où il sera possible d'admirer l'ensemble des jardins, le canal, la vallée de la Brenne et les vignobles, le tout accompagné par le pépiement des mésanges nichant dans l’entrelacs de verdure formé par une imposante charmille.
Le chemin descend alors, laissant sur la droite une haie d'ifs figurant l'emplacement de l'ancien château détruit en 1948 par un incendie.
La terrasse de Léda, fidèle à son plan d'origine datant du XVIIe siècle offre un spectacle apaisant tout en rondeurs grâce à ses topiaires et ses floraisons pastels. Aux murs, des treillages couverts de chasselas, et droit devant un escalier monumental à double montée divergente permet d’accéder au potager en ménageant une halte sur la terrasse des vases d'Anduze dont l'accent méditerranéen est souligné par la présence de plantes comme le romarin ou les lagerstroemias.
L'immense potager (un hectare) est typique du XVe siècle : partagé entre quatre grands carrés bordés de buis agencés autour d'un bassin circulaire, de hauts murs palissés de fruitiers cernent l'ensemble. C'est le domaine d'Alix de Saint-Venant qui remet au goût du jour les légumes oubliés et des plantes condimentaires ou officinales aux effluves enivrants. Plus de mille végétaux s'y côtoient et constituent une réserve pour le patrimoine génétique, car ici, on conserve et recense les graines par informatique, on teste, on goûte et on mange ce que l'on cultive.
Une tour marque l'angle du potager et vous conduit vers le verger, en passant par la fameuse "Galerie des gourdes", pergola couverte de centaines de cucurbitacées laissant pendre nonchalamment leurs calebasses ventrues dès la fin de l'été. Cette galerie abrite une collection de lagenarias labellisée par le Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées. Un étonnant poulailler trône en ces lieux abritant diverses races de gallinacées.
La visite se termine en traversant ce fabuleux verger, vers la boutique où il sera possible de goûter le vin du domaine et de se procurer quelques semences de graines rares sélectionnées parmi les végétaux de ce jardin aux attraits multiples.
Horaires et tarifs des visites 2011 Horaires - Mai, juin et septembre
Samedis, dimanches et jours fériés et aussi les 30 avril, 2, 3 et 13 juin
Entrée : 10h30 - 12h30 - sortie libre, et 14h30 - 18h30 - sortie libre,
dernière admission 18h30.
- 1er juillet au 31 août
Tous les jours sauf le lundi et aussi le lundi 15 août
Entrée : 10h30 - 12h30 - sortie libre, et 14h30 - 18h30 - sortie libre,
dernière admission 18h30.
- Octobre
Les 1er et 2 octobre
Entrée : 10h30 à 18h30 - sortie libre, dernière admission 18h30.
Tarifs des visites
Normal : 8,50 €
Réduit : 7,50 €
(Etudiants, chômeurs, familles nombreuses, personnes handicapées).
Gratuit : Gratuit pour les enfants accompagnés jusqu’à 18 ans.
Carte de fidélité gratuite
1 entrée gratuite à la 4ème visite
Tarif réduit :
Lors des Bons Plants, des Journées du Patrimoine
et de Vins & Jardins.
Pour 5 à 6 personnes
Préparation : 20 mn
Cuisson : 30 mn
Ingrédients :
- 750 g d’asperges vertes
- 55 g de beurre
- 10 cl de crème fraîche
- 1 cuillère à soupe rase de farine
- 1 jaune d’œuf
La recette :
Épluchez les asperges et coupez-les en morceaux.
Faites-les cuire dans de l’eau bouillante salée pendant environ 20 minutes, assurez-vous qu’elles soient tendres.
Faites fondre le beurre dans une casserole puis ajoutez la farine, remuez ensuite doucement jusqu’à ce qu’elle se colore.
Ajoutez 75 cl d’eau de cuisson des asperges, salez, poivrez et laissez ensuite épaissir quelques minutes.
Retirez la préparation du feu puis incorporez le jaune d’oeuf et la crème fraîche.
Rajoutez ensuite les morceaux d’asperges et servez aussitôt!
Bon appétit !
Restaurant La Petite Marmite
Le restaurant La Petite Marmite à Orléans vous propose la cuisine française traditionnelle du père François, servie par Marie-Ange et son personnel dans une ambiance unique.
L’intérieur du restaurant est chaleureux, composé d’antiques colombages, des faïences anciennes, gravures de la ville moyenâgeuse d’Orléans et scènes antiques agrémentent encore le décor. Le carrelage multicolore est reluisant, l’ambiance est confortable et douillette.
Depuis plus de 20 ans, La Petite Marmite vous mitonne ses spécialités.
Couverts : les midis, les samedis, dimanches et jours fériés. Découvrez le restaurant sur lapetitemarmite.net
Jeu-concours de juin Graines et Plantes
Participez gratuitement
15 euros de sachets de graines à gagner !
Fin du jeu concours le 19 juin
Résultats le 20 juin !
Ce mois-ci en partenariat
avec le grainetier 123seed.com
participez à notre jeu-concours
qui vous permettra peut-être de gagner un bon d'achat de 15 euros
à utiliser dans notre petite
graineterie en ligne.
Utilisable sans aucune autre
condition d'achat, votre bon pourra être
utilisé aussi bien pour commander
des graines de fleurs, de légumes
ou des plantes aromatiques mais
également pour les engrais
ou pour acquérir la célèbre
pâte "KeikiBoooost" pour pouvoir facilement
multiplier vos orchidées !
La réponse et le gagnant
du jeu-concours, vous seront dévoilés
dans notre prochain magazine jardin
diffusé à partir du 20 juin
sur notre site internet.
Pour le recevoir et connaître ainsi
le nom du gagnant... demandez à recevoir notre magazine !
Jours Racines
Période où la lune influe sur le système radiculaire des végétaux.
Plantes concernées : ail, betterave, carotte, céleri-rave, échalotes, endive, navet, oignon, pomme de terre, radis, salsifis...
Jours Fleurs
Période où la lune influe sur les végétaux à fleurs et légumes-fleurs :
Plantes concernées : artichaut, brocoli, chou-fleur, fleurs, arbres, arbustes, buissons, aromatiques à fleurs.
Jours Fruits et Graines
Période où la lune influe sur la stimulation des fruits et des graines :
Plantes concernées : noisette, châtaigne, tomate, pois, aubergine, concombre, courge, fève, fraise, framboise, haricot, melon, piment, pois, citrouille, arbres fruitiers...
Jours Feuilles
Période où la lune influe sur les tiges et les feuilles des plantes :
Plantes concernées : gazon, arbustes/haies sans fleur, persil, salade, choux, artichaut, céleri-branche, épinard, poireau, aromatiques à feuillage...
lune montante La lune monte dans le ciel En lune montante : - Semez - Greffez - Récoltez les fruits, les légumes fruits et les légumes feuilles
lune descendante La lune descent dans le ciel En lune decendante : - Tondre - Plantez - Bouturez - Récoltez les légumes à racines - Travaillez la terre - Taillez les arbres et les plantes