Ce qu'il faut faire en mars
Travaux au jardin Par Sébastien Jacquot
Mars est le mois du début de la renaissance de nos jardins, après leurs sommeils hivernaux. C'est l'époque des semis qui nous donneront, dans quelques mois, les délicieuses saveurs gustatives des légumes et les jolies couleurs florales qui égaieront et enchanteront par leurs parfums les beaux jours qui nous arrivent.
Au potager
Pour ceux qui n'ont pu le faire les mois passés, le sol durci par les froideurs de l'hiver mérite que l'on s'y attarde une dernière fois avant
d'entreprendre les semis et plantations. C'est le moment pour retourner la terre en y apportant les nutriments nécessaires. Engrais, fumure et compost seront donc les bienvenus aux jardins, attention tout de même à ne pas enrichir là où vous allez planter oignons et échalotes... ils en seraient brûlés. Il faut dire que mars est bien le mois où les jardiniers retrouvent leurs plaisirs de la terre... allez-y... semez à volonté, c'est maintenant que la plupart des légumes doivent être mis en terre.
Semez sous châssis aubergines, chicorées, choux et tomates, poivrons, concombres et céleris.
Tandis que vous pourrez disposer en pleine terre oignons et échalotes, pommes de terre et poireaux. N'oubliez pas les aromatiques qui savent parfumer d'un goût généreux nos plats préférés ou nos vinaigrettes, semez persil, basilic et thym, ciboulette et cerfeuil.
Au verger
Mois du printemps où la sève s'apprête à faire repartir les arbres par la sortie des premiers bourgeons, c'est en mars qu'il faut finir de tailler les arbres à pépins comme les poiriers et les pommiers. Pour les autres fruitiers, comme le pêcher ou l'abricotier, vous devez leur apporter une protection anti-cloque. Mettez en terre les petits arbustes à fruits tels que les groseilliers ou framboisiers et déposez au pied de vos arbres tous les nutriments qu'ils auront besoin pour se développer et vous fournir de délicieux fruits.
Au jardin d’ornement
En règle générale, mars est le mois où l'on peut semer la plupart des fleurs annuelles et vivaces, en prenant soins de le faire à l'abri des froids qui sévissent encore. Prudence... des gelées de dernières minutes peuvent survenir et mettre à mal votre travail ! Vous pouvez néanmois disposer directement en pleine terre les fleurs les plus rustiques, comme les nigelles, les pieds d’alouettes ou encore les pois de senteur. Tout comme au potager et au verger, vous devrez apporter les nutriments nécessaires et aérez la terre de vos massifs de fleurs. Semez impatientes, œillets, et reine-marguerite, plantez les bulbes de bégonia, dahlia, glaïeul et canna. N'oubliez pas de tailler vos rosiers.
Plantes d'intérieur et de balcon
Les plantes d'intérieur sont toujours attentives aux soins que vous leur prodiguerez en cette période, c'est bien en ce mois printanier qu'elles se plaisent à pousser. Dans quelques temps, elles vous offriront les plus belles fleurs en récompense de vos efforts. Leur croissance demande de fertiliser la terre, de les rempoter si elles se trouvent à l'étroit sans oublier de bien les arroser. N'hésitez pas également à les bouturer... quel plaisir de voir ses plantes se multiplier !
Les arbres, arbustes et haies
Tout comme les arbres fruitiers à pépins que nous devons tailler, il en est de même pour nos arbustes à fleurs tels que les althéas, millepertuis et buddleias, qui par cette opération vous garantiront une meilleure floraison. La glycine demande tout autant d'attention pour vous fournir leurs somptueuses grappes florales. Pour ceux qui ne l'aurait pas fait au début de l'hiver, profitez du mois de mars pour tailler vos haies et grands arbres.
Surprenantes, magnifiques,
délicieuses ou indispensables,
voici les 4 fabuleuses du mois...
La vivace
Lis des Incas orange Voici un lis des Incas de couleur orange brillant mesurant 100 cm de haut pour 45 de large.
Il sagit d'une vivace tubéreuse possédant des fleurs en entonnoir ressemblant à de petits lis. On trouve fréquemment chez les fleuristes les alstroemeres en fleurs coupées.
Il est donc parfait en beau bouquet pour égayer votre intérieur.
Nous vous conseillons de les installer au soleil ou à mi-ombre dans un sol léger, humifère, frais.
Ce lis des Incas est rustique, jusqu'à -10°C.
Perilla x Magilla Voici une plante qui, avec son feuillage bariolé rose et vert sur fond pourpre,
va donner à vos massifs de la couleur et de la hauteur.
Très décoratif, le Perilla remplace avantageusement le Coleus plus délicat.
Nous vous conseillons de l'installer au soleil ou à mi-ombre dans une terre riche et bien drainée.
Résiste à la chaleur, pousse vigoureusement, culture sans difficulté.
Sauge à feuilles de lavande Voici une sauge intéressante pour son feuillage persistant, étroit et gris vert, qui s'apparente
à celui de la lavande. Ses fleurs et ses feuilles, très aromatiques, sont comestibles.
En mai et juin, elle se pare d'une abondante floraison d'un bleu vif.
Nous vous conseillons de l'installer au soleil
dans un sol drainant et calcaire à raison de 2 plants au m2.
Gainier de Chine Voici un arbuste cousin de l'arbre de Judée... mais en plus petit,
environ 2 m à taille adulte, il ne faut donc pas s'en priver dans nos petits jardins !
Surtout qu'au printemps... vous aurez le spectacle de ses bouquets de fleurs roses
très abondantes qui poussent directement sur les rameaux, suivies de feuilles en forme de cœur,
qui en automne vous offrent de jolies couleurs dorées.
Il accepte les sols calcaires, légers ou ordinaires et aime le plein soleil, il faut le protéger des vents froids.
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Belles du désert, ces succulentes nous font voyager au cœur des régions les plus arides du monde. Originaires d'Afrique du Sud, du Chili ou de Californie, les ficoïdes ont développé des facultés formidables pour survivre là où l’eau n’est que mirage et où le soleil fait rage.
Ficoïde, génie du désert
"Ficoïde" est le nom vernaculaire donné à certains genres de la famille des Azioacées. Le nom ficoïde regroupe les Lampranthus, Delosperma, Malephora, et Carpobrotus composés entre 25 et 150 espèces chacun.
Au cours du temps, ces espèces ont développé des caractéristiques physiologiques et morphologiques des plus ingénieuses afin de résister aux conditions sèches et au soleil direct.
Comme toutes les succulentes, les ficoïdes se sont adaptées pour stocker l’eau d’une part, et d’autre part limiter l’évapotranspiration. Cette adaptation se traduit par la présence de petites feuilles grasses recouvertes de papilles réfléchissantes, donnant une impression de fraîcheur quand on les prend dans les mains.
Les fleurs, toutes aussi rusées, se sont parées de couleurs très vives et éclatantes provenant de cellules superficielles réfléchissantes évitant ainsi à la plante de monter en température. C’est l’intensité de la floraison qui rend ces espèces d’une beauté admirable.
Mais ne vous y méprenez pas, elles ne dévoilent leur éclat qu’à l’heure du soleil ardent et se referment immédiatement à la nuit approchant.
Les plus communes
des ficoïdes
Les ficoïdes regroupent les genres aux caractéristiques différentes mais toutes aussi attractives.
- Delosperma, composé d’environ 150 espèces est caractérisé par des plantes au feuillage très fin, gris vert ayant un port parfois retombant, prostré ou érigé. Ces espèces nous offre d’abondantes petites fleurs violet clair pour Delosperma cooperi ou jaunes pour D. lineare. Ces espèces ont la particularité d’être résistantes aux gels, elles pourront supporter des froids allant jusqu’à - 8 / - 10° C.
- Carpobrotus, composé de 29 espèces dont 23 en Afrique du Sud est connu sous le nom de "Griffe de Sorcière" dû à ses feuilles épaisses, recourbées et à la section triangulaire. Plante rampante, elle forme rapidement un tapis de grosses fleurs rose fuchsia très vif au cœur jaune pastel. Corpobrotus edulis offre des petits fruits charnus comestibles, appelé figue des Hottentots, d’où le nom de ficoïdacées donné autrefois à cette famille. Friand des sols sableux, cette plante se développe surtout sur le littoral.
- Lampranthus compte 178 espèces qui sont généralement des sous-arbrisseaux érigés ou prostrés à grosses fleurs luisantes. A contrario des autres genres de ficoïdes, le Lampranthus offre une grande diversité de coloris : rouge, orange, jaune, blanc, blanc à cœur orange, mauve, rose, rose pastel.
- Malephora, composé d’espèces au feuillage épais, gris vert, similaire à celui des Lampranthus. M. crocea nous régale de fleurs composées aux pétales rouges et cœur jaune. Espèces parfaites pour les zones gélives, les Malephora résisteront à des températures jusqu’à - 8° C.
Cultiver des ficoïdes
chez vous
Résistantes à la chaleur et peu gourmandes en eau, ces espèces deviennent très prisées dans les aménagements paysagers urbains ou pour fleurir les jardins exposés plein sud.
Multiplication
Les ficoïdes sont très faciles à multiplier par bouturage. A température ambiante et sous une hygrométrie élevée, les boutures mettront quelques jours à former de petites racines. Certaines espèces peuvent se semer dès début mars.
Plantation
La plantation se réalise généralement au printemps, vers mi-mars à début avril selon les régions, lorsque le risque de gel a disparu.
Sol
Succulentes, ces espèces préfèrent des sols bien drainants, rocailleux jusqu’à sableux. En pot, il est conseillé d’opter pour un terreau fibreux auquel un ajout de sable peut être fait.
Développement
Les Delosperma et les Lampranthus peuvent avoir un port retombant, prostré ou érigé selon les espèces. Les Carpobrotus et Malephora sont des plantes très tapissantes, parfaites pour recouvrir des massifs rocailleux ou des murets.
Floraison
Dans la région méditerranéenne, les premières fleurs apparaissent dès mars et dureront généralement 2 à 3 mois. Dans les régions plus froides, la floraison débute vers avril-mai et persistent jusqu’en août.
Arrosage
Très peu exigeantes en eau, elles apprécieront néanmoins un arrosage régulier lors des fortes chaleurs afin de stimuler leur floraison.
Fertilisation
Peu exigeantes en eau, elles sont aussi peu gourmandes en engrais. Un ou deux apports peuvent toutefois être réalisés en début du printemps.
Rusticité
Les Delosperma et Malephora résisteront jusqu’à - 8° / - 10° C. Pour les autres ficoïdes, elles seront gélives et devront être conservées dans un lieu lumineux et aéré abrité du froid.
Taille
Bien placées, les ficoïdes peuvent tranquillement s’installer. Une petite taille de début de printemps permettra de structurer la plante et lui donner l’aspect souhaité.
Voici nos conseils du mois pour la taille de vos arbres et arbustes d'ornements.
Taille du forsythia Tout d’abord, il convient de tailler cet arbuste juste après la floraison, jamais en hiver. Commencez par couper les branches ayant pris trop d’ampleur et devenues gênantes ou envahissantes, puis enlevez le bois mort. Dédoublez les rameaux se trouvant à l’intérieur du sujet de façon à éclaircir et ainsi lui redonner de la vigueur. Cette opération permettra une floraison plus dense et plus fournie. Puis, procédez à la taille de structuration (ou formation) de l’arbuste. Rien ne sert de tailler trop court ou de manière trop rigoureuse . Veillez à réaliser des coupes bien franches (sans abîmer les branches) et en biais (cela évitera la stagnation d’eau pouvant entraîner le pourrissement). Utilisez de préférence un sécateur.
Taille du buddleia Taillez après l’hiver. Rabattre assez court (50 à 70 cm du sol) et 15 à 20 cm pour les branches ayant fournies la dernière floraison (qui sont en prolongement des anciennes branches qui partent de la base. Coupez certains rameaux à l’intérieur de la plante afin d’aérer la touffe. Enlever le bois mort. En taillant, veillez à ce que la plante garde une structure équilibrée. Une taille légère de nettoyage peut être réalisée avant l’hiver (surtout pour couper les branches devenues envahissantes). Utiliser le sécateur afin d’obtenir une coupe en biais nette et franche exempte de toute blessure de la branche.
Parfois invisibles, souvent très présents, les animaux qui peuplent le jardin participent pleinement à l'équilibre général et à la bonne santé de cet écosystème. Certains d'entre-eux sont les alliés du jardinier : découvrons ensemble les plus communs d'entre-eux.
Le rouge-gorge Description
Il est un des oiseaux les plus fréquent au jardin où il nous régale de son chant harmonieux. Sa silhouette rondelette, sa fameuse gorge orangée, ses petits yeux noirs et son plumage brun grisâtre lui confèrent un aspect fort sympathique. Mâle et femelle sont presque identiques, ils ne se réunissent qu'au printemps pour se reproduire.
Utilité au jardin
Le rouge-gorge est un allié du jardinier ; il se nourrit d'insectes, de vers, d'escargots mais aussi d'araignées.
Comment l'attirer
Installez une haie d'arbustes produisant des baies où il pourra à la fois nidifier et se nourrir. Il apprécie également les murs en pierres sèches pour y nicher. Un point d'eau, même petit, est un autre atout qui permettra de le sédentariser.
A savoir
Le rouge-gorge est un solitaire qui chante pour défendre son territoire. Inutile d'installer une mangeoire car il ne la partagera pas avec les autres oiseaux, sauf cas exceptionnel de grand froid.
La couleuvre Description
Craintive et inoffensive, la couleuvre est un reptile très commun en France.
Ce serpent peut atteindre une taille de 2 mètres et sa couleur peut varier du brun très foncé au brun verdâtre, en passant par toute la palette du gris.
Utilité au jardin
La couleuvre se nourrit de rongeurs dont elle régule les populations, mais aussi d'insectes.
A savoir
La pupille de la couleuvre est toujours ronde et sa tête beaucoup moins triangulaire que celle de la vipère ; contrairement à elle, la couleuvre n'est pas dangereuse pour l'homme.
Que l'on dispose ou non de l'espace nécessaire à faire pousser quelques fleurs à l'extérieur de chez soi, nous avons tous une fenêtre ou un petit balcon qui ne demande qu'à se coiffer de couleurs !
Il ne faut donc pas hésiter à utiliser ce petit coin inexploité en y installant une jardinière de fleurs
pour le plus grand plaisir de nos yeux, que l'on soit à l'intérieur ou à l'extérieur de sa maison !
Une jardinière, oui ! Mais laquelle ?
Des jardinières, il en existe de mille et une façons : matériaux, dimension, coloris, forme... il y a le choix ! A ne savoir à vrai dire, que sans une idée précise de ce que l'on recherche, laquelle se doit-on de choisir ?
Et pourtant... il existe une jardinière qui a bien compris ce qu'attendait son jardinier : savoir s'effacer en se laissant recouvrir au fil des jours par les feuillages et les fleurs des plantes qui y sont installées... l'effet est garanti !
Cette jardinière, qui se nomme "Balconnella" disparaît pour laisser les fleurs au devant de la scène.
Elle possède un volume plus important qui permet de donner un effet visuel d'une masse abondante de fleurs.
Ses côtés disposent d'ouvertures permettant l'installation de plantes sur son pourtour, comme des variétés retombantes qui accentuent l'effet de profusion végétale et qui permettent de lier l'ensemble de la composition et de recouvrir la jardinière.
Il existe sur le marché des collections fleuries créées spécialement pour la balconnella et dont l'effet final est majestueux !
Plus de souci donc pour savoir qu'elle plante choisir pour produire un bel effet devant votre maison... ni même de savoir à quel endroit les planter, car les collections fleuries sont accompagnées d'un schéma de plantation très précis et très facile à mettre en place !
Préparez dès maintenant l'arrivée du printemps et des saisons à venir, achetez une balconnella et une collection fleurie !
Tirer profit
d’une cour sans soleil Par Martial Iratorza
L’ombre de hauts murs à la campagne ou d’immeubles en ville ne vous empêchera pas d’avoir un jardin coloré. De nombreux végétaux vous permettront d’égayer votre jardin malgré cette situation.
Les avantages
Un micro climat sera généré (absence de vent). La température l’hiver sera plus élevée, vous permettant de cultiver des plantes peu rustiques pour votre région. Il sera même possible de tenter quelques plantes exotiques. Pourquoi ne pas tenter une fougère arbustive en bac.
Les bambous prendront place dans ce jardin, la lumière verticale aura tendance à les étirer, leur rendant ainsi un port léger et gracieux.
Ce sera aussi une situation idéale pour de nombreuses plantes de terre de bruyère, leur floraison éclatante éclairera le printemps (camélia, azalée, bruyère, rhododendron, ...).
Les inconvénients
L’absence de soleil une bonne partie de la journée interdit la culture des plantes à feuillages colorés. Mais il y a des exceptions, comme les leucothoës, les aucubas, certains troènes panachés.
De nombreuses plantes à massifs ne pourront prendre place dans un tel jardin. Les impatiens, les fuchsias, certaines espèces de bégonias, les campanules, ... vous permettront toutefois d’agrémenter vos massifs ou potées.
L’emploi du gazon sera à éviter.
Les plantes d'ombre
Dans ce jardin de 80 m2, un maximum d’espèces de végétaux pour un étalement maximum des floraisons et des rendus de feuillages.
Tous ces végétaux supportent très bien l’ombre.
Les massifs débordent largement sur le dallage pour donner un air plus vivant à l’espace.
1 - Campanule muralis, peu fragile et idéale en bord de massif. 2 - Aucuba. 3 - Un Aronia arbutifolia pour ses magnifiques fruits rouges. 4 - Impatiens glandudifera pour ses fleurs, tout au cours de l’été. Elle se ressème toute seule (peut même devenir invasive).
5 - Bruyère. 6 - Bambou nigra à planter avec un barrage pour les racines. 7 - Eucherelle pour ses belles grappes de fleurs roses en mai et juin. 8 - Hosta élégans avec ses magnifiques feuilles bleues et ses fleurs blanches. 9 - Skimmia japonica, une valeur sûre à l’ombre, fleurs blanches et boules rouges l’hiver. 10 - Impatiens de guinée en variétés. 11 - Tolmia, plante rampante à feuillage vert et jaune. 12 - Persicaire affinis superba avec sa floraison rose de juin à octobre. 13 - Leucothoë, très bel arbuste donnant beaucoup d’effets avec ses feuilles rougeoyantes. 14 - Rodgersia à feuilles de marronnier avec son beau feuillage et sa floraison estivale blanc crème. 15 - Pleioblastus auricoma, joli petit bambou panaché à planter dans de grands pots enterrés pour lui éviter de s’étendre. 16 - Aralia, pour donner une petite touche d’exotisme. 17 - Camélia. Avec l’aucuba en face, il marque l’entrée de la terrasse. 18 - Brunnère ou myosotis du Caucase. Avec elle, vous aurez une première floraison tout le printemps et une deuxième à l’automne. 19 - Petite fontaine zen sur lit de galets. 20 - Osmonde royale. Ses larges frondes entoureront les galets de la fontaine. 21 - Hortensias en variétés. 22 - Bande de Sagine pour souligner le massif. 23 - Au pied de l’aucuba, des phlox divariqués, portant des fleurs de juin à septembre, d’un joli bleu.
Toutes ces plantes employées pour ce jardin sont gourmandes. Vous devrez, lors de la préparation de vos massifs, faire un bon apport de compost mûr et de corne broyée.
Si votre terrain est très calcaire, faites un apport de tourbe blonde pour faire retomber le ph du sol à 7.
Faites réaménager votre jardin par un professionnel sur Internet ! Par Martial IRASTORZA
Un coin de votre jardin s’est détérioré au fil du temps,
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Le terme "ognon" est apparu dans la langue française en 1273 et sa forme définitive "oignon" au XIVe siècle. Le mot vient du latin populaire unio, unionis qui, en Gaule, a éliminé caepa (d'où viennent "cive", "ciboule", "civette", "ciboulette"), mots employés jusque-là pour décrire ce légume. Pourquoi unio (uni) ? Parce que l'oignon est l'une des rares alliacées dont le bulbe ne se divise pas, contrairement à l’échalote.
L’Allium cepa fait partie d’une grande famille qui va de l’oignon traditionnel au poireau. Personne ne saurait dire d’où il vient exactement mais depuis l’Antiquité, il fait partie intégrante de l’alimentation et de la pharmacopée et est considéré comme un élixir de vie. Il serait même vu comme l’aliment des centenaires. D’ailleurs, les régions d’Europe centrale, où l’oignon est cuisiné à presque tous les repas, comptent beaucoup de centenaires. C’est dire s’il faut s’y intéresser de plus près !
Composition de l’oignon
Crû, l’oignon contient 88 % d’eau, des glucides, des protides, des lipides, des fibres, bon nombre de vitamines (A, B1, B2, B3, B5, B6, B9, C (développées plus bas) E), des huiles essentielles, des sels minéraux (idem) et des oligoéléments.
Sels minéraux
L’oignon en contient beaucoup : silice, phosphate, nitrate de calcaire, acides phosphoriques et acétique, citrate, sodium, potassium, iode, et d’autres encore.
Leur rôle est d’importance puisqu’ils interviennent dans le processus d’entretien, d’élimination des toxines, de cicatrisation des cellules et des tissus.
Pour résumer, ils participent à :
- la constitution des tissus,
- la régulation des mouvements d'eau,
- ont un rôle dans l'excitabilité neuromusculaire,
- l’élaboration des hormones, des enzymes, ... soit par incorporation directe, soit par un mécanisme catalytique.
- les glucides, les lipides, les protéines et les vitamines ne peuvent être apportés au corps humain que si celui-ci dispose de suffisamment de sels minéraux.
Nutriments Manganèse - L’oignon est une source de manganèse pour la femme, les besoins en manganèse étant supérieurs chez l’homme. Le manganèse participe à la prévention des dommages causés par les vilains radicaux libres.
Vitamine B6 - Source de vitamine B6, appelée aussi pyridoxine, l’oignon contribue au bon fonctionnement nerveux et immunitaire.
Vitamine C - Comme précédemment dit, le rôle de la vitamine C dans l’organisme va au-delà de ses propriétés antioxydantes ; elle participe à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. De surcroît, elle protège des infections, favorise l’absorption du fer contenu dans les végétaux et accélère la cicatrisation.
Tous ces composants agissant en interaction font de l’oignon un élément indispensable au bon fonctionnement de notre métabolisme et ont une incidence bénéfique structurante, énergétique, stimulante, équilibrante, purificatrice et protectrice. Suite page suivante...
Quelques oignons Les blancs (les plus courants à pelure blanche) se consomment entiers, crus ou cuits, farcis, en lamelles, en salade. Tout comme :
- Les petits oignons blancs vendus en botte.
- Le blanc hâtif de Paris, le blanc très hâtif de la reine
- L’oignon doux des Cévennes (ne fait pas pleurer) et peut se consommer en tarte, il accompagne parfaitement les foies poêlés.
Les jaunes sont plus forts en goût. Préférez-les mijotés, cuisinés plutôt que crûs. On pourrait croire qu’ils ne portent que le nom d’oignon mais non, ils se déclinent en Paille des Vertus, Sturon, Auxonne, Centurion, …
Les rouges aux noms tout aussi étonnants : le Red Baron, le Rosé de Roscoff, le Rouge pâle de Niort, le Rouge de Florence, le bronze d’Amposta pour ne citer que ceux-là.
Consommez-les crûs, hachés ou émincés. Parfaits pour les salades, ils se mêlent bien aux agrumes aussi.
Truc santé
Livre de Alain Libes "les clefs du corps" aux éditions Grancher.
En cas de quinte de toux, coupez un oignon en deux dans la pièce où vous vous trouvez. Une fois la quinte arrêtée, restez encore un moment dans la pièce sous peine de la voir revenir.
Astuce
Pelez vos oignons sous ou à proximité d’un filet d’eau, vous éviterez ainsi de pleurer.
Cuisine Recette d’accompagnement :
Carottes aux oignons et gingembre frais
(pour 4 personnes)
1kg de carottes, 1 gros morceau de gingembre frais, 5 à 6 oignons doux
Faites cuire à la vapeur les carottes coupées en tronçons.
Dans un wok, mettez un filet d’huile d’olive, et faites sautez le gingembre ainsi que les oignons émincés.
Ajoutez les carottes. Laissez mijoter quelques minutes. Servez chaud.
Truc beauté
Pour des cheveux brillants : versez 60 g. de pelures d’oignon dans un litre d’eau. Faites réduire en décoction. Laissez refroidir. Filtrez. Utilisez cette eau pour le dernier rinçage après le shampoing. Beaux reflets dorés assurés !
Truc maison
Si vous avez des difficultés à poser votre papier peint, frottez un oignon sur le mur avant d’appliquer votre papier encollé. Simple et efficace !
La Sauge pour en savoir plus...
" La sauge, saveurs et vertus " vous livre près de 100 recettes santé/beauté, et presque autant côté cuisine/jardin et maison.
Des recettes à la portée de tous (dont 6 de chefs étoilés et un coup de coeur), des anecdotes historiques.
La Tentation du lendemain
Série de nouvelles, tirée de faits réels ou imaginaires,
mettant en lumière les méfaits de la procrastination.
Un ouvrage aux histoires cocasses, noires ou émouvantes, aux personnages attachants, parmi lesquels vous vous cachez peut-être...
Soigner la fièvre
par les plantes Par Isabelle Poveda
Pour un bain tiède délassant et aromatisé
- Le romarin :
L'eau tiède va faire baisser la température corporelle et le romarin va détendre les muscles.
Idéal dans le cas d'une forte fièvre accompagnée de courbatures.
Faites couler un bain à une température située à 3° en dessous de votre température corporelle. Remède :
Faire infuser un gros bouquet de romarin dans un litre d'eau bouillante.
Laissez infuser au moins 10 minutes puis versez dans le bain.
Des plantes
qui font transpirer
La sudation permet à la fois d'éliminer les toxines et d'abaisser la température corporelle.
- Le sureau :
La fleur de sureau noir est recommandée en cas d'affection ORL d'origine virale.
Elle agit aussi sur l'excès de mucus. Remède :
Versez 2 cuillères à café de fleurs dans un tasse d'eau bouillante, couvrez et laissez infuser
15 mn avant de boire.
- L'achillée millefeuille :
Attention, cette plante est contre-indiquée en cas de grossesse. Remède :
Versez 1 cuillère à soupe de fleurs d'Achillée millefeuille par tasse, infusion 10 mn.
Buvez plusieurs tasses jusqu'à ce que la sudation intervienne.
- Piment et poivre :
Pour vos repas, n'hésitez pas à agrémenter vos plats de piment ou de poivre de Cayenne dont le principe actif, la capsaïcine, fait transpirer tout en stimulant la circulation sanguine.
Des plantes qui combattent virus et bactéries responsables de la fièvre
- L'ail :
L'ail est votre allié car il possède des propriétés antibiotiques, il est excellent en cas d'infections bronchiques, de rhume, de grippe et d'otite. Remède :
Pour une efficacité optimale, l'ail doit être consommé cru.
Une ou deux gousses d'ail par jour suffisent.
- Ail, citron et gingembre :
L'ail associé au citron et au gingembre est un remède classique contre la grippe qui peut être également utilisé en cas de rhume et d'angine. Remède :
Mélanger une gousse d'ail écrasée, un morceau de gingembre râpé et le jus d'un citron
dans une théière et y ajouter du miel.
Couvrez le tout d'eau frémissante et laissez infuser. Vous pourrez boire cette préparation tout au long de la journée.
- Saule blanc :
Connu depuis l'Antiquité, l'écorce de saule blanc renferme de la salicyline qui n'est autre que la substance active présente dans l'aspirine. Remède :
Mettre 20 g d'écorce de Saule dans un litre d'eau froide, puis portez à ébullition,
laissez frémir 20 à 30 minutes jusqu'à réduction de la moitié du liquide, laissez refroidir puis filtrez.
Alternez tout au long de la journée infusion d'Achillée et décoction de Saule.
- L'Echinacée :
La plante stimule les défenses immunitaires, elle a aussi des propriétés antibactériennes, antiseptiques et anti-inflammatoire. Remède :
Préparez une décoction à base de 5 g de racines pour 750 ml d'eau
et buvez cette préparation toutes les quatre heures.
Massif printanier,
bleu, blanc, jaune
et randonnée très nature Par Marie-Noëlle
de chez PlacedesJardins.com
Le printemps semble s'éloigner à mesure qu'avance février, mais pourtant il va arriver, c'est juste une question de timing ! Voici une idée d'association de plantes pour un jardin naturel.
La photo n'est pas prise dans un jardin mais en lisière d'un petit bois quelque part dans la campagne des 7 Vallées, un petit coin du Pas-de-Calais où je randonne de temps en temps, pas très loin des Jardins de Séricourt qui ont récemment obtenu le label de Jardin Remarquable.
Le bleu et le jaune sont des couleurs typiquement printanières, bleu jacinthe, jaune crocus ! Ici, ils sont joués tout en douceur car les fleurs sont plus petites et les teintes moins saturées.
Le bleu est assuré par les violettes qui forment un tapis régulier. Le jaune est le jaune crème des "coucous", ces primevères des bois que les enfants adorent ! Des anémones des bois viennent compléter le tableau.
Violettes, anémone des bois, primevère "coucou" sur lit de mousse (Viola odorata, anemona sylvestris, primula veris).
La nature fait bien les choses et a réuni ces fleurs à l'orée d'un petit bois... une jolie scène printanière à installer dans un mini jardin ombragé, si possible abrité par un arbuste.
J'en profite pour vous présenter l'anémone des bois : un petit couvre-sol sympathique qui fleurit au printemps, à installer à l'ombre en compagnie d'un lierre pour servir d'écrin à des bulbes printaniers.
Quoi d'autre sur mon chemin ? Un arum sauvage : regardez son petit capuchon, on dirait un lutin ! Il pousse dans les fossés et sur les talus humides des chemins "en creux" de la région. Il fleurit en avril. Au printemps, on ne le voit que par hasard, mais quand ses fruits seront à maturité, ils se signaleront par leur couleur rouge vif qui veut dire: "Attention, nous sommes toxiques, ne nous mangez pas, sauf si vous êtes une méchante sorcière !". EUHH, d'ailleurs cette sympathique vivace à rhizome, aussi appelée pied de veau ou gouet, est hautement toxique de la tête aux pieds, surtout n'y touchez pas !
Et plus loin ? Là, on peut toucher, même si ça pique ! C'est un massif de jeunes orties aux violettes ! Les orties cueillies encore jeunes font d'excellents potages, et pas des potages de sorcières ! Vous cuisez vos orties avec un oignon et quelques pommes de terre, vous mixez, vous assaisonnez, un trait de crème et hop ! Un reconstituant vite prêt avec la randonnée du printemps !
Obtenir un mélange de plantes fleuries harmonieux et égayant les balcons et jardins jusqu’à l’arrivée des gelées… pas facile ! Il y a toujours les incontournables dévoreuses d’espace qui se développent au détriment de leurs consœurs, ou des espèces aux exigences culturales différentes ou aux caractères esthétiques incompatibles, entre couleurs, formes et textures, il y a toujours un détail choc !
Depuis plusieurs années, nous expérimentons des mélanges fleuris Tijardin®. Les associations végétales que nous créons doivent répondre à trois objectifs principaux : supporter le minimum d’entretien, offrir des floraisons qui se relayent du printemps jusqu’aux gelées. Des espèces qui puissent vivre ensemble et qui demandent les mêmes besoins en eau et en fertilisation et avec un développement végétatif similaire.
Aujourd’hui nous vous avons concocté une composition "Avalanche de Roses", idéale pour recréer une ambiance Eden chez vous.
Les ingrédients pour réussir votre potée
- Verveine rose vif Ronde et généreuse, la verveine est une plante ramifiée au port retombant, idéale pour recouvrir votre pot ou jardinière d’abondants pompons roses vifs.
- Pétunia rose fuchsia. Grandes fleurs tubulaires rose à œil fuchsia. Floraison garantie d’avril jusqu’aux gelées.
- Euphorbe hypericifolia "Diamond Frost". Très appréciée en mélange, cette plante érigée à fines et nombreuses ramifications, apportent volume et légèreté à la
composition.Ses nombreuses petites fleurs parsèment le mélange de pointes de blanc, fraîches et délicates.
- Bacopa : Grâce à de longues tiges recouvertes de fleurs blanches, il offre des cascades de fleurs habillant ainsi tout contenant. Espèce intéressante
grâce à sa floraison remontante. Précoce en floraison, il refleurira au cours de l’été.
En pratique 1 - Choisissez un contenant d’au moins 8 à 10 litres, pour que vos plantes puissent se développer en toute aisance.
2 - Incorporez un terreau horticole ayant une bonne capacité de rétention en eau. Vous pourrez rajouter des rétenteurs d’eau.
3 - Plantez les plantes en disposant 1 euphorbe au centre et dispatchez la verveine rose vif, le pétunia rose fuchsia et le bacopa blanc.
4 - Intégrez de l’engrais à diffusion lente puis arrosez abondamment. Exposez ensuite dans un lieu ensoleillé.
Durant le développement, n’hésitez pas à pincer légèrement les premiers bourgeons floraux afin de stimuler la ramification des plantes. Au cours de l’été, nettoyez les fleurs fanées, ceci boostera la floraison de votre potée.
Le printemps et son cortège de semis et plantations approchent. Il est temps de préparer le potager à les recevoir. Voici quelques gestes simples pour bien débuter la saison.
Laissez la terre
se réchauffer
Avant de semer ou de planter quoi que ce soit, la terre a besoin de se réchauffer. Pour que le soleil puisse être efficace, il faut débarrasser le sol de sa couverture :
Le paillis d'hiver
Installé à l'automne, il a protégé le sol des intempéries et limité la pousse des mauvaises herbes. Mais pour l'heure, il fait écran aux rayons de soleil. Il est donc temps de l'enlever et de le mettre sur le tas de compost.
Les engrais verts
S'il vous a été possible de semer des engrais verts à l'automne (ils occupent la place face aux adventices et certains d'entre eux, comme les légumineuses, apportent des éléments nutritifs), coupez ceux qui n'ont pas péris avec le gel. Pour cela, utilisez une faux ou pourquoi pas, une tondeuse. Vous avez ensuite la possibilité de les enfouir au sol, mais dans ce cas-là, il faudra attendre au moins un mois avant de procéder aux premiers semis. Sinon, utilisez-le comme paillis pour l'été ou bien mettez-le sur le tas de compost.
Décompactez,
émiettez, ratissez
Le sol doit être souple, aéré et émietté, avant de recevoir ses premières semences. Traditionnellement, la terre était retournée, la couche de surface se retrouvant enfouie en profondeur. Pour ne pas perturber la structure du sol et les micro-organismes qui y vivent, le jardinier bio se contente de l'ameublir, sur une profondeur d'un fer de bêche.
Mettez-vous au travail dès que le sol est suffisamment sec. Si vous intervenez alors qu'il est humide, vous allez le compacter, ce qui ne fera, ni le bonheur des vers de terre, ni de vos futures cultures.
Munissez-vous d'une fourche bêche, ou mieux, d'un outil à dents, plus large, type grelinette. Plantez l'outil choisi dans le sol, et, avec un mouvement de va et vient, décompactez-le. Émiettez ensuite le tout, en passant le croc (outil à 4 dents courbées). Si vous rencontrez quelques racines, résidus des cultures précédentes ou de mauvaises herbes, sortez-les et jetez-les au compost. Enfin, nivelez la surface à l'aide d'un râteau.
Pour une terre lourde et compacte, le plus souvent laissée nue durant l'hiver, il est préférable d'intervenir à l'automne voire à la fin de l'hiver, si les températures le permettent (le sol ne doit pas être gelé). Pour les autres sols, intervenez dès que la couverture hivernale (paillis ou engrais vert) a été enlevée. Suite page suivante...
Fertilisez
Si vous ne l'avez pas fait à l'automne, par manque de temps ou parce que les planches du potager étaient occupées par des cultures ou des engrais verts, il est temps d'enrichir la terre. Les cultures se nourrissent de ce que la terre possède. Si vous ne lui rendez pas les éléments nutritifs que les plantes consomment pour se développer, elle s'appauvrit.
Le compost
Il peut être apporté à l'automne ou à la fin de l'hiver, lorsque le sol commence à se réchauffer : la microfaune souterraine se réveille ! Prenez du compost bien mûr et incorporez-le, à l'aide du croc, sur les planches qui recevront les cultures gourmandes (courges, pommes de terre...), ou sur celles qui n'ont pas été fertilisées l'année précédente, dans le cadre de la rotation des cultures.
Les engrais
Pour pallier aux éventuelles carences en azote (carence le plus souvent rencontrée), vous pouvez avoir recours à la corne broyée, dont l'action est progressive et de longue durée. Elle est à incorporer au sol quelques semaines avant la mise en place des cultures. Épandez-la à la volée, si possible un jour sans vent, puis enfouissez-la avec le croc.
Les purins
Les purins d'ortie et de prêle apportent des éléments nutritifs et renforcent la résistance des plantes face aux maladies cryptogamiques (oïdium, rouille, mildiou...). Pulvérisez-les sur le sol, avant les semis.
Ainsi préparé, le sol est fin prêt pour accueillir les premiers semis de fèves, pois, épinards, laitues, ainsi que l'ail, l'oignon, les asperges et les choux fleurs.
Le jardin : une seconde vie pour le marc de café !
Iwan Le Strugeon
Le marc de café, ce petit résidu de l’infusion du café au fond de la tasse ! On aurait vite fait de le jeter avec dégoût et une grimace. Mais c’est un tort. Les jardiniers amateurs de café auront vite fait un moyen de lui donner une seconde vie… au jardin !
En effet, ses apports nutritifs permettent de l’utiliser en tant qu’engrais pour les plantes dans une certaine mesure s’il n’est pas trop acide. Dans tous les cas, pensez à collecter le marc de café dans une boîte où il sèchera et par la suite, d’en faire une poudre. Si le marc est encore humide, il fera des grumeaux et pourrira ; ce qui aura pour conséquence un effet antagoniste. Ainsi le marc est particulièrement efficace sur les plantes à bulbes ou les pluriannuelles.
Le marc, une fois séché pourra également être utilisé comme additif dans le compost ou le terreau. Si vous utilisez le marc de café sur les pieds de semi, il faut le répandre de manière régulière et en fine pellicule pour ne pas empêcher les semis de se développer.
Le marc de café est efficace pour lutter contre les pucerons, les mouches, certains types de vers, et notamment sur les rosiers. Sur les semis, il aura plus une fonction de repoussoir contre les limaces et autres escargots au même titre que le sable ou la cendre. Ce résidu est aussi connu aussi pour être un bon répulsif contre les fourmis.
Le café est donc une de ces solutions naturelles à utiliser pour le bien-être de votre jardin !
En début de saison, le bio-butteur permet de former
des buttes après une préparation du sol (labour, fraisage).
Le Bio Butteur se présente sous la forme de deux disques se montant en lieu et place des fraises de la motobineuse.
Le Bio-Butteur rotatif, contrairement à son ancêtre à socles trainés, ne lisse pas la butte. La terre est projetée aux extrémités vers le haut et forme la butte,
on obtient ainsi un décompactage en creux de sillons et sur les flancs des buttes. La rotation des disques Bio-Butteur aère et ameublit la terre.
Tout au long de la saison , il permet un entretien aisé en désherbant entre les rangs et sur les flancs des buttes, tel le binage manuel.
Le bio-butteur permet non seulement la formation de buttes mais sert avantageusement à effectuer un désherbage aisé sans endommager les légumes et supprime tout traitement chimique entre sillons. Cet outil, par son utilisation simple et rapide, permet des passages réguliers et efficaces de binage.
Des professionnels du monde des jardins et des plantes vous apportent leurs solutions face à vos problèmes ou questionnements, n'hésitez pas à nous contacter pour poser vos questions !
Question : Pourquoi mon ficus perd-t-il ses feuilles, et quelle solution y a-t-il pour que les feuilles ne tombent plus ?
Réponse :
Le ficus perd une partie de ses feuilles chaque année, mais si les feuilles qui tombent sont encore vertes, ce n’est pas normal. Cela peut venir d’un manque de luminosité, mais aussi d’une exposition aux courants d’airs. Il arrive aussi qu’un changement de place fasse chuter ses feuilles car il est sensible aux variations de température. Dans ce cas, il suffit d’attendre que la plante s’habitue à son nouvel environnement.
Question : Je possède un camélia planté l'année dernière en plein terre. Il pousse bien mais a des petites taches rougeâtres sur les feuilles. Quelqu’un peut-il me dire ce que c'est et le traitement approprié ?
Réponse :
Il faut savoir que le camélia préfère la mi-ombre, le plein soleil peut brûler ses feuilles.
Je pense que ces taches proviennent d’un apport d’engrais trop riche pour le camélia.
Il vous suffit de l’arroser de temps en temps et de ne pas faire d’apport et normalement les taches arrêteront d’apparaître.
Question : J'ai une jolie plante verte mais je viens de m'apercevoir que celle-ci avait des branches blanches et collantes. Qu'est-ce que c'est et que me conseillez-vous pour la soigner ?
Réponse :
D’après la description, cela ressemble à une attaque de cochenilles. Il existe des traitements spécifiques comme un insecticide systémique qui pénètre dans la sève de la plante donc la protège durablement. Il est nécessaire d’intervenir rapidement car les cochenilles se reproduisent vite et peuvent provoquer d’autres maladies.
Question : Quelle différence y a-t-il entre le voile d'hivernage et le voile de forçage ?
Réponse :
Il n’y en a pas vraiment. La différence se trouve dans le grammage du voile, c'est-à-dire son épaisseur.
Le voile de forçage est plus fin. Il permet, en plus de la protection hivernale, d’aider à la germination et favorise la pousse des plantes dès la fin des gelées.
Le jardin botanique du Val Rahmeh, lové à flanc de colline, fait face au port de Menton qu'il domine de sa splendeur végétale.
Jardin dans la ville mais néanmoins préservé de ses tumultes, il est devenu un lieu de recherches, d'enseignement et de conservation. Il abrite des espèces particulièrement rares, voire menacées ; véritable musée vivant, il adhère depuis 2001 à la mission de conservation du Muséum d'Histoire Naturelle.
Le jardin botanique du Val Rahmeh, lové à flanc de colline, fait face au port de Menton qu'il domine de sa splendeur végétale.
Jardin dans la ville mais néanmoins préservé de ses tumultes, il est devenu un lieu de recherches, d'enseignement et de conservation. Il abrite des espèces particulièrement rares, voire menacées ; véritable musée vivant, il adhère depuis 2001 à la mission de conservation du Muséum d'Histoire Naturelle.
Depuis le début du XIXe siècle, de nombreux propriétaires se sont succédés apportant chacun leur touche personnelle à ce lieu magique. Acquisition de plantes, création de bassin, rachat des propriétés attenantes pour agrandir encore le domaine : au fil des années, le jardin gagne en faste et en superficie.
Ce n'est qu'en 1957, que le domaine sera vendu à l’État et géré par le Ministère de l’Éducation Nationale. Grâce à ses spécificités botaniques, le Val Rahmeh a intégré depuis 2001, le Département des jardins botaniques et zoologiques du Muséum d'Histoire Naturelle.
L'étroite rue en pente qui mène au jardin, est une douce introduction à la profusion végétale étourdissante qui va suivre.
Jardin botanique exotique
du Val Rahmeh - 06500 Menton
Les Irésines au feuillage pourpre reflètent les rayons du soleil, et les délicats Abutilons aux clochettes colorées réagissent au moindre souffle d'air comme autant de signes de bienvenue destinés aux visiteurs. L'allée débouche sur une majestueuse villa qui accueille de nombreuses expositions, mais c'est à l'extérieur que se trouve réellement le spectacle.
Le chemin fléché contourne la demeure, un plant de tomate en arbre portant ses fruits luisants ovoïdes, nous met en appétit. La vaste terrasse, très structurée, offre un spectacle reposant. Deux grosses jarres de Cordoue posées sur les pelouses verdoyantes participent à l'ambiance.
Ici, c'est le domaine des Solénacées, vaste familles comprenant les fameux Brugmansias aux spectaculaires fleurs en cloches de 40 cm ou plus simplement les pétunias et tabacs d'ornements.
Partout, les trésors botaniques s'offrent au regard de celui qui saura les découvrir, en témoignent les fuschia microphylla aux minuscules fleurs roses ou encore les lianes d'Amérique à la floraison vivement colorée.
Le chemin se fait plus étroit et nous conduit vers l'arrière de la bâtisse où trône un lilas des Indes centenaire colonisé par de nombreuses plantes épiphytes comme le célèbre Platycérium, plus connu sous le nom de corne d'élan, mais aussi diverses espèces de Tillandsias et de Broméliacées.
Le sentier grimpe alors derrière une haie de conifères taillés en formes courbes ; en son sein des affiches proposent une halte aux enfants, ravis de jouer aux devinettes proposées par les animaux camouflés qui y sont photographiés. Insectes, poissons, batraciens, tous ont développé un système de camouflage leur permettant de se fondre dans leur environnement pour échapper aux prédateurs.
La végétation tropicale y est dense, les feuilles très découpées des Monsteras grimpent à l'assaut des troncs. Les lianes sont omniprésentes, l'humidité règne en maître.
Un petit pont de bois, une fontaine, d'immenses bananiers, une forêt de bambous sans fin … Il n'en faut pas plus pour se sentir projetés au fin fond de l'Indonésie.
La multitude de chemins ombragés invite à se perdre au gré des découvertes botaniques : Dahlias géants, Coudrier aux branches torsadées, agrumes et fruitiers tropicaux étonnants comme le Pacanier qui produit les fameuses noix de Pécan ou le Litchi, épices et plantes condimentaires du monde : les curiosités sont innombrables !
Un escalier en fer entouré de bambous et de chèvrefeuilles grimpe alors vers la partie Nord Ouest du jardin, où trône la fontaine de Waterfield ; les jardiniers du domaine y font pousser des nénuphars géants, des papyrus et des jacinthes d'eau. Le vaste plan d'eau est bordé de broméliacées et de palmiers. Tout autour, la végétation regorge de richesses : un senecio déploie ses ombelles de fleurs jaunes,
un beau sujet de Baucarnea orne la pelouse de son tronc ventru, partout les bambous aux chaumes panachés bruissent dans le vent. Le lieu est idéal pour faire une halte rafraîchissante aux heures les plus chaudes de l'été,
tout en profitant de la vue sur le bleu profond de la Méditerranée.
Rassérénés par ce repos, nous continuons la visite du domaine, avec toujours cette volonté de s'y perdre, de profiter de la multitudes de sentiers. La pente douce gravit le long du mur de soutènement de la terrasse, les immenses fleurs jaunes striées de mauve d'un Solandra nous invitent au rêve, un Chorisia insignis au tronc couvert d'épines nous gratifie de sa rare floraison.
Impossible de quitter ce jardin sans se pencher sur l'arbuste qui attire toutes les attentions des chercheurs : le Sophora toromino. Endémique de l'Ile de Pâques, cette plante a malheureusement disparu sur ses terres d'origines. Elle fut sauvée de l'extinction par une équipe suédoise qui préleva en 1956 des graines de l'arbuste dans le cratère du volcan Rano Kao. Les Sophoras du Val Rahmeh sont de véritables miraculés descendant de ces graines : ils ont été introduits en 1993 au jardin et s'y sont particulièrement bien adaptés.
Le jardin botanique du Val Rahmeh regorge de merveilles botaniques concentrées dans un écrin de beauté. Sa visite est un enchantement des sens et la diversité des espèces constitue un véritable musée à ciel ouvert. Passionnés de botanique, promeneurs d'un jour ou simples amateurs de plantes, n'hésitez pas à franchir son portail, vous serez transportés dans un monde où règne beauté et sérénité.
Infos pratiques
Jardin botanique exotique du Val Rahmeh
Avenue St Jacques
06500 Menton - France
Téléphone : 04 93 35 86 72
Télécopie : 04 93 28 89 75
courriel : valrahmeh@mnhn.fr
Tarifs et horaires
Tous les jours, sauf le mardi :
10h/12h30 et 14h/17h (1/10 au 31/03).
10h/12h30 et 15h30/18h30 (1/04 au 30/09).
Visite libre.
Adultes : 6 €.
Tarif réduit : 4 € (groupes & étudiants).
Gratuit pour les enfants de moins de 7 ans.
Visite guidée le lundi après-midi par le service du patrimoine de la ville de Menton
(04-92-10-33-66).
Groupes : visite libre ou guidée par les jardiniers sur réservation.
Résultat du concours du mois de Janvier La réponse : Forthysia Les gagnants : Mr fotsotambue pour le lot de graines et Mr beaupin pour la collection fleurie + balconella
Jours Racines
Période où la lune influe sur le système radiculaire des végétaux.
Plantes concernées : ail, betterave, carotte, céleri-rave, échalotes, endive, navet, oignon, pomme de terre, radis, salsifis...
Jours Fleurs
Période où la lune influe sur les végétaux à fleurs et légumes-fleurs :
Plantes concernées : artichaut, brocoli, chou-fleur, fleurs, arbres, arbustes, buissons, aromatiques à fleurs.
Jours Fruits et Graines
Période où la lune influe sur la stimulation des fruits et des graines :
Plantes concernées : noisette, châtaigne, tomate, pois, aubergine, concombre, courge, fève, fraise, framboise, haricot, melon, piment, pois, citrouille, arbres fruitiers...
Jours Feuilles
Période où la lune influe sur les tiges et les feuilles des plantes :
Plantes concernées : gazon, arbustes/haies sans fleur, persil, salade, choux, artichaut, céleri-branche, épinard, poireau, aromatiques à feuillage...
lune montante La lune monte dans le ciel En lune montante : - Semez - Greffez - Récoltez les fruits, les légumes fruits et les légumes feuilles
lune descendante La lune descent dans le ciel En lune decendante : - Tondre - Plantez - Bouturez - Récoltez les légumes à racines - Travaillez la terre - Taillez les arbres et les plantes