Jonquille Par Iris Makoto

Vous pouvez d'ailleurs griffer un peu de poudre de corne broyée et de sang séché à mon pied dès le départ de la végétation pour m'aider à bien fleurir et à constituer mes réserves que je stocke dans mon bulbe.
Comment me planter ?
Plantez-moi en automne, en plein soleil ou à la mi-ombre dans tous les types de sols pourvu qu'ils soient bien drainés et fertiles. Si votre sol est constamment gorgé d'eau, ajoutez du sable ou plantez-moi sur une butte pour que mon bulbe ne soit pas détrempé car il risquerait alors de pourrir.
A l'aide d'un plantoir à bulbe, faites un trou de 15 cm de profondeur. Placez mon bulbe dans le trou la pointe vers le haut et rebouchez.
Si vous me plantez en pot, mon bulbe devra affleurer la surface du mélange fait de terreau et de sable de rivière.
Vous pouvez aussi me planter à l'intérieur dans de grands vases remplis de billes d'argiles, de galets ou de sable coloré selon votre envie. Il s'agira alors de culture hydroponique, sans substrat. Mon bulbe devra dépasser de moitié. Vous remplirez le vase d'eau jusqu'à un demi centimètre de la base de mon bulbe afin qu'il ne soit pas en contact direct avec l'eau.

Pour me mettre en scène
Plantez-moi en association avec des petits iris, muscaris ou bugles rampants en bordures d'allées ou de massifs.

à souhait. Parfums variés, magie des formes seront au rendez-vous si vous savez bien les tailler.

La taille des rosiers à port buissonnant et arbustifs
Les rosiers buissons atteignent jusqu'à un mètre de hauteur et sont reconnaissables à leur port arrondi, aussi large que haut. Ils sont idéaux en centre de massif, voire en bordures pour les plus petites variétés.
Les rosiers arbustifs présentent des tiges plus érigées et peuvent atteindre 1,60 m de hauteur, ils sont utilisés en haies mais aussi en arrière plan de massifs, voire en bosquets.
Ces rosiers seront taillés en février/mars de préférence juste avant le départ de la végétation. S'ils sont remontants une deuxième taille sera nécessaire juste après la floraison printanière.

Matériel nécessaire
Gants pour rosiers.
Sécateur.

Comment procéder ?

Rosiers non remontants

- Désinfectez les lames du sécateur avec un coton imbibé d'alcool à brûler pour éviter la propagation d'éventuels agents pathogènes. N'oubliez pas de renouveler ce geste entre chaque rosier.

- Commencez par tailler à leurs bases les branches mortes ainsi que les rameaux déformés ou chétifs.

- Supprimez les tiges qui se croisent au centre de la plante.

- Selon la vigueur du rosier, taillez ensuite 2/3 à ¾ de la longueur des branches. Plus un rosier est chétif, plus il sera taillé court et inversement. Pour vous aider, vous pouvez compter les yeux (partie renflée sur la tige qui donnera naissance à un bourgeon) à partir de la base de la tige. On taille généralement au dessus du 3ème ou du 5ème œil selon la vigueur de l'arbuste.

- Taillez chaque tige en biseau au dessus d'un œil tourné vers l'extérieur, le biseau doit être effectué pointe côté bourgeon et pente de l'autre côté afin que l'eau ne s'écoule pas directement sur le bourgeon. La partie basse du biseau sera située à environ ½ cm du bourgeon.

- Ne conservez pas plus de 7 branches charpentières sur chaque sujet.

- Coupez les fleurs fanées au fur et à mesure, juste sous une feuille afin de stimuler le départ de nouvelles tiges porteuses de fleurs et ainsi prolonger d'autant la floraison.

Rosiers remontants

Réalisez toutes les étapes détaillées ci-dessus puis une fois la floraison printanière achevée, taillez les tiges d'un tiers pour que le rosier se ramifie durant l'été et soit donc plus florifère en automne.
Cette technique permet aussi d'avancer quelque peu la date de la remontée, qui peut, s'il ne fait pas trop chaud, avoir lieu en fin d'été.

Une belle exotique
Le taro (Colocasia esculenta) est une plante vivace tubéreuse faisant partie de la famille des Aracées. Autrement nommé 'Chou de Chine', 'Gouet comestible' ou 'Colocase des anciens', le taro peut s'élever à 1,5 m du sol. Il présente des tiges érigées portant à leurs extrémités de grandes feuilles vertes aux nervures proéminentes. La plante forme une touffe imposante en très peu de temps. La floraison ne sera possible que dans les régions les plus chaudes, elle apparaît en été sous la forme d'un spadice entouré d'une spathe couleur crème. Sous nos latitudes, cette plante est utilisée pour créer un décor exotique aux abords d'un bassin, dans un massif, un patio ou sur une terrasse dans un pot à réserve d'eau.

Comment consommer le taro ?
Le taro est couramment consommé dans les régions tropicales du globe. Son tubercule présente une chair crème à rosée au goût proche de celui de la patate douce. Tout comme elle, il est légèrement farineux.
Une fois épluchés, les tubercules peuvent servir à faire de la farine, mais aussi à être agrémentés en purée, cuits à l'eau ou à la vapeur. Ils sont délicieux grillés ou en papillotes dans la braise. Certains n'hésitent pas à le faire entrer dans la composition de desserts et d'entremets. Les jeunes pousses sont consommées à la manière des épinards.

Quand et comment planter le taro ?
La plantation des tubercules peut être effectuée dès que tout risque de gel est écarté en mai/juin selon les régions. Le taro se plaît dans un sol humifère et très frais, voire en bordure de bassin dans les régions les plus méridionales. Il est peu rustique (-8°C), pensez à conserver les bulbes au sec et hors gel en hiver.

- Choisissez un emplacement situé au plein soleil ou à la mi-ombre.

- Ameublissez le sol et retirez les herbes sauvages, puis ajoutez un peu de compost à la terre avant de creuser un trou de 30 cm de profondeur pour y placer le bulbe bien à plat, bourgeons vers le haut.

- Rebouchez le trou et marquez l'emplacement de plantation avec un tuteur.

- Arrosez copieusement.

- Tout au long de la croissance, la plante ne devra jamais manquer d'eau, faites des apports réguliers.

Quand et comment récolter le taro ?
Récoltez les feuilles à l'état de jeunes pousses pour les consommer cuites à la manière des épinards dans les deux jours suivants.
Récoltez les tubercules une fois les feuilles fanées vers le mois d'octobre. Otez alors la terre avec une brosse douce et conservez les tubercules dans un silo bien aéré. Ils se conservent aussi congelés et coupés en rondelles une fois épluchés.

Des plantes qui brûlent les graisses

- Le thé vert
Les catéchines et la théine contenues dans le thé vert permettent la dégradation de certaines graisses et accroissent les dépenses énergétiques.
Remède: Préparez une infusion à base d'une cuillère à café de feuilles de thé vert pour 25 cl d'eau bouillante. Laissez infuser 3 minutes puis filtrez. Buvez jusqu'à 4 tasses par jour.

- Le guarana
Cette plante originaire des forêts amazoniennes augmente l'activité métabolique et constitue un bon brûle-graisses.
Remède: Ajoutez une cuillère à café de poudre de guarana à votre jus d'orange le matin ou mélangez-la dans un simple verre d'eau. Ne dépassez pas 4g de poudre par jour. Le guarana existe aussi en comprimés ou en gélules, respectez alors la posologie indiquée sur le produit.

- Le citron
L'acide citrique permet de dégrader plus rapidement les graisses et les protéines avant qu'elles ne se stockent.
Remède: Buvez le jus d'un citron le matin à jeun pendant toute la durée de votre régime. Accompagnez vos repas de jus de citron pressé dans de l'eau.

Des plantes pour "dégonfler"

- La cerise
Les queues de cerises ont une action diurétique qui permet d'évacuer l'eau en rétention dans le corps.
Remède: Préparez une décoction à base de 2 cuillères à soupe de queues de cerises pour ¼ de litre d'eau froide. Portez à ébullition et laissez réduire sur feu doux d'1/3. Filtrez. Buvez une tasse à la fin de chaque repas.

- L'orthosiphon
Autrement connu sous le nom de "thé de Java", l'orthosiphon est une plante au fort pouvoir diurétique.
Remède: Dans une théière, placez dans une étamine 2 cuillères à soupe de feuilles et couvrez avec 1 litre d'eau préalablement portée à ébullition. Laissez infuser 10 minutes puis retirez l'étamine. Buvez cette infusion tout au long de la journée.

réussite. Voyons pourquoi et comment procéder à une aération maximale.

Pourquoi le compost a-t-il besoin d'être aéré ?
Lorsque les matières apportées au compost sont trop compactées, le dioxygène a du mal à pénétrer et à intervenir dans le processus de décomposition. Le tas de compost, s'il est constitué en majorité de matériaux humides comme des déchets issus de la cuisine ou des herbes fraîchement coupées deviendra une masse gluante, asphyxiée où se créera un processus anaérobie engendrant bien souvent de mauvaises odeurs. Ce processus freine énormément la décomposition des divers éléments, il est donc important d'équilibrer son tas de compost d'une part avec un apport de matières sèches carbonées (paille, branches et feuilles mortes coriaces finement broyées...) et d'effectuer un brassage régulier afin que l'air pénètre au maximum.

Que se passe t-il lorsque le tas de compost est aéré ?
Comme nous l'avons vu, l'aération du compost passe par la constitution de couches successives de matières sèches et de matières humides. C'est ce que l'on nomme l'équilibrage du compost. Ainsi, la ventilation naturelle est bien meilleure entre les diverses couches, les divers organismes présents dans le tas de compost peuvent se multiplier et interagir de manière optimale pour transformer la matière. Parfois, l'équilibrage n'est pas forcément suffisant surtout si le tas de compost est maintenu dans un silo en plastique étanche à l'air. Lorsque de l'air est introduit dans le tas de compost on constate une augmentation rapide de la chaleur en son sein, preuve que le processus de décomposition est relancé.

Comment brasser son compost ?
Il existe diverses manières de brasser son compost selon la façon dont il est stocké.

- S'il est disposé en simple tas libre au fond du jardin une fourche bêche sera suffisante pour éviter le tassement naturel des matériaux. Inutile alors de tout retourner violemment ! Il suffit de planter le fer de bêche dans le tas et de faire un mouvement de levier pour soulever les matières en divers endroits. L'air va ainsi pénétrer.

- Les jardiniers ayant des problèmes de dos ou partisans du moindre effort, pourront quant à eux, investir dans un composteur à tambour rotatif. Cet instrument fort pratique, à hauteur d'homme, permet d'aérer chaque jour le compost par la seule activation d'une manivelle.

- Autre solution pour le compost conservé dans des contenants profonds et difficiles d'accès avec la fourche bêche, l'acquisition d'un outil spécifique composé d'une tige en forme de gros tire bouchon. Ce brasseur de compost sera simplement planté dans le tas et l'aérera grâce à un mouvement de bas en haut.